KENYA | ||||||||
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Parcours du 22 décembre 2006 au 7 février 2007. Kilométrage parcouru au Kenya : 5350 dont 1280 de piste Kilométrage total à la sortie du Kenya : 59270 km Il
y a
20 ou 30 millions d'années naissait la "Rift Valley", une
gigantesque fracture fendant l'Afrique de l'est du nord au sud sur plus
de 7000 kms.
Le Kenya accueille la plus forte concentration de flamants roses du monde en un seul lieu et la plus fantastique concentration d'animaux sauvages. Le pays offre aussi de magnifiques plages bordées de cocotiers, des savanes, des forêts, des déserts et de nombreuses possibilités de randonnées en montagne. Si le Kenya se place au premier rang du tourisme Africain, l'agriculture occupe encore près de 80% de la population et exporte du bois, du café, des fleurs coupées et est le premier exportateur mondial de thé devant l'Inde et le Sri Lanka. Indépendance déc 1963. Religions : chrétiens, animistes et musulmans. Espérance de vie : 45 ans Scolarisation : 52% Vendredi 22 décembre 2006
Samedi
20 janvier 2007Nous entrons au Kenya dans la matinée par la douane de Mamanga. Malgré le trafic important, les formalités sont vites expédiées. Etablissement des visas, (50 $ ou 40 €/per), un coup de tampon sur le CDPD, paiement de la taxe pour les voitures (20 $) et nous partons. Nous traversons de vastes plaines où paissent les troupeaux des Massaïs. La distance qui nous sépare de Nairobi n'est pas très importante, mais le goudron en mauvais état et des bouchons dès l'entrée de la ville nous nous retardent. L'après-midi est bien avancée lorsque nous arrivons près du Jungle Jonction camping et malgré le point GPS qu'on nous a donné, impossible de trouver le camping ! Nous faisons plusieurs fois le tour du pâté de maisons, questionnons les passants, les gardiens, personne ne connait ! Nous désespérons. Au bout d'une heure nous finissons par trouver le portail d'entrée un peu en retrait de la rue. Ouf, il était temps. L'endroit est petit mais sympa, et Chris, le patron qui est Allemand, parle Français. Nairobi est une immense capitale de 4 millions d'habitants très étalée et sans charme particulier, au trafic automobile éreintant. Les barrières éle Au camping, nous retrouvons plusieurs voyageurs, ainsi que "la famille Audigier" qui finissent un voyage de 4 ans autour du monde (www.opensens.com) avec trois enfants à bord d'un camion Unimog. Dimanche 24 décembre 2006 Pendant que nous partageons nos expériences autour d'un apéro, Chris et sa femme nous prépare un copieux barbecue accompagné de diverses salades et de quelques vins Sud Africains. Dès les années 40, les incontournables époux Leakey ont mis à jour des ateliers de taille de bifaces, de couteaux et de pierres à fronde, vieux de 500 000 à 1,5 millions d'années, ainsi que des ossements d'éléphants préhistoriques 2 fois plus gros que ceux d'aujourd'hui. La route plonge ensuite dans
la fracture de la Rif valley (faille africaine qui s'étend de la
mer Morte au Malawi) et nous conduit au lac Magadi
où le sel et le carbonate de sodium sont exploités
industriellement.
Le lac est réputé pour ses
flamands roses et l'étrange croûte blanche craquelée qui le recouvre. Les flamants roses sont bien au rendez-vous, mais il tombe de telles averses que la surface du lac est limpide. Nous traversons le lac en direction du Nguruman escarpement, mais il se fait tard et avons installons notre bivouac dans une vaste prairie. Au petit matin, un Massaï, très gentil, vient nous saluer et nous invite à boire un verre de lait à sa concession. La famille, composée de ses deux femmes e Les inkajijiks enfumées sont construites de branchages recouverts de terre et de bouse de vache qui assure l'étanchéité. Le mobilier est succinct et rudimentaire, un feu à même le sol, quelques gamelles, des lits de branchages et 3 tabourets. Les repas sont frugaux, les massaïs, qui ne cultivent rien, se nourrissent de lait, de sang bu directement à la gorge des bêtes et plus rarement de viande. D'ailleurs ils sont tous filiformes. Pour le remercier de son invitation, nous lui offrons 2 paquets de gâteaux, du pain, 2 T-shirts et 1 briquet (il faudra que je lui montre à plusieurs reprises comment ça marche), et il est tellement content qu'il nous donne l'accolade. Même les massaïs font recette auprès des opérateurs téléphoniques. Mais nous devons retourner à Nairobi, un support de la caisse arrière est cassé et l'autre menace. Jeudi 28 décembre 2006 24 heures de pluie non stop, et pas du crachin breton ! La ville commence à ressembler à une gigantesque mare boueuse. Aujourd'hui, j'ai passé toute la journée au garage pour faire mes réparations et la vidange/graissage. J'ai sacrément dû mettre les mains dans le cambouis pour que ça avance, et Claude a dû les secouer ! Un qui met trop d'huile dans le moteur, l'autre qui oublie de mettre de la graisse et le troisième qui met du gasoil partout. Et j'en passe. Une bande d'incapables. Pourtant le garage faisait sérieux, comme quoi, l'habit ne fait pas le moine ! Comme nous avons 8 jours avant l'arrivée de Sandrine et Guillaume, nous partons au nord vers les Cherangani Hills et le Mont Elgon où le temps devrait être plus sec. Ca n'avance pas, la route est complètement défo Cette fois nous repassons l'équateur en direction du Nord. Vu l'état du panneau, il doit être là depuis un bon moment ! Pas l'équateur, le panneau ! Lundi 1 janvier 2007 Hier soir, réveillon tranquille au Sirikwa Safari Campsite à 25 kms au nord de Kitale autour d'un plat de crêpes. Il parait que la propriétaire est un cordon bleu, mais nous sommes arrivés trop tard et elle est "fully book" pour ce soir. En dehors de la région côtière, le Kenya est un pays très montagneux dont l'altitude se situent entre 2000 et 2500 m, c'est le paradis des treckeurs. Ce matin, le ciel enfin dégagé, il fait chaud, nous roulons jusqu'à Sebit puis empruntons 10 kms de piste vertigineuse jusqu'au village de Parua dans les Cherangani Hills. Claude dit que la piste est terrible, moi je la trouve plutôt belle ! La région est habitée par les Pokots, peuple d'éleveurs et agriculteurs dont les cases de banco et les greniers s'étalent jusqu'à 3000m d'altitude. Forêts d'épicéas, prairies vallonnées, cascades, escarpements, bref, on se croirait à la Clusaz au mois d'août Nous croisons des nombreuses c Nous rejoignons le Mont Elgon National Park sur la frontière Ougandaise. Nous bivouaquons quelques kilomètres avant l'entrée. Ce mont est un volcan d'au moins 15 millions d'années qui comprend 3 sommets dont le Koitoboss (4185 m) situé en territoire Kenyan. Nous verrons peu d'animaux, seulement quelques Kobs et des White and Black Colombus, singes à longue queue blanche, mais ce n Vendredi 5 Janvier 2007 Nous rejoignons le Robert's camp au bord du lac Baringo. Mieux vaut prendre ses précautions avant Le lac Baringo est le paradis des oiseaux, cormorans, hérons, pélicans, etc. La concurrence est rude entre les aigles pêcheurs et les pêcheurs à califourchon sur leurs frêles esquifs de balsa malgré la présence de nombreux crocodiles. Le soir, un groupe de Français qui voyagent à bord d'un camion nous invitent à partager leur repas afin d'en savoir un peu plus sur notre périple. Retour à Nairobi pour une journée entretien (eh oui, on n'est encore pas de vrais Africains) après ces pistes difficiles ; graissage des lames arrières, décrassages des boudins gonflables, contrôle/nettoyage des tambours de freins, redressage du carénage, fixation inférieure du pare-choc....Il faut aussi démonter quelques caisses pour les laisser chez Chris afin de faire un peu de place pour notre fille et son copain qui viennent passer 3 semaines avec nous. Lundi 8 janvier 2007 Nairobi. Le beau temps est revenu, mais la température est reste fraîche à cause de l'altitude (1800 m). Ce matin, lever de bonne h Le menu du déjeuner est tout trouvé ; nous dégustons le foie gras et le reblochon qu'ils nous ont apporté. Après une journée de repos nous allons visiter le "David Sheldrick Wildlife Trust", l'orphelinat pour éléphants. Agés de 2 à 18 mois, les bébés sont recueillis lorsque leurs parents sont retrouvés morts et sans défenses... si j'ose dire. A 11 heures c'est la ruée sur les biberons de lait. Les 6 litres sont déglutis en moins de temps qu'il faut pour le dire. Dans l'après-midi nous nous rendons à une dizaine de kilomètres de Nairobi afin de visiter Kitengela Glass, un atelier de soufflage de verre, Sandrine et Guillaume étant tous les deux souffleurs. Difficile d'y arriver, il faut emprunter des pistes pourries et boueuses qui passent à travers champs. (Pour ceux que ça intéresse, prendre le plan dans Internet ou demander à Chris au camping). Dès l'entrée, on sent déjà que ça n'est pas un atelier comme les autres. Sculptures monumentales, atelier en forme d'oeuf, voiture plantée dans le sol à moitié découpée.... Plus qu'un atelier de verre, il s'agit d'un village d'artistes où tout est fou, démesuré. Dans la salle d'exposition dont le plafond est soutenu par des jambes à l'envers, les oeuvres pendent du plafond, poussent au sol où sur les murs. A l'extérieur, c'est le même délire, partout des oeuvres ou des sculptures bizarres. Les maisons sont biscornues, la piscine est psychédélique, le sauna ressemble à un cellier. Il y a même un pont suspendu qui traverse une large gorge dont les mains courantes sont incrustées de perles de verre. N'hésitez pas à vous arrêter aux toilettes ! Avant de quitter la capitale, nous passons au supermarché acheter une tente plus grande car les enfants disent que celle qu'on a est une tente pour "nains" ! Nous descendons plein sud jusqu'à la frontière Tanzanienne et empruntons une bonne piste qui nous conduit jusqu'au National Parc d'Amboseli. Il s'agit d'un petit parc, qui a l'avantage d'avoir le Kilimandjaro en toile de fond. D'ailleurs la région fascina Hemingway et lui inspira les neiges du Kilimandjaro. Dans le parc nous voyons les mêmes animaux que la veille ainsi que des buffles, des éléphants, des hyènes, des hippos, girafes et de nombreux oiseaux, aigles, grues....Le temps est beau et les vues sur le Kilimandjaro très enneigé superbes. En fin de journée, nous nous dirigeons vers Kamana gate afin de trouver un bivouac dans le bush avant de continuer vers Mombasa. A la porte, les gardes ne veulent pas nous laisser sortir du parc sous prétexte que des bandits sévissent quelques fois dans la région. Lorsque Vendredi 12 janvier 2007 Contrairement aux infos que nous avions, la traversée du Tsvao National Parc en transit en direction de Mombassa n'est autorisée (et gratuite) que par la nationale, aussi devons remonter vers le Nord et emprunter une piste complètement ravinée sur une centaine de kilomètres pour rejoindre la A 100 à Emali. Si nous l'avions su plutôt, nous serions sortis par Eremito Gate plus au Nord. Sur la nationale, les tronçons financés par la CEE et les Chinois sont excellents, mais il n'en est pas de même pour les 30 derniers kilomètres qui sont dans un état lamentable. Après une longue journée de route et une courte traversée sur un bac, nous arrivons au Twiga Lodge à Tiwi beach sur les bords de l'océan Indien. A 2 ou 300 mètres sur la gauche (sous les rochers), la marée basse découvre 2 piscines naturelles dans lesquelles nous La deuxième piscine permet de pénétrer dans 2 grottes creusées dans la falaise. A bord de leur dhow aux voiles élimées, des pêcheurs nous emmènent à quelques encablure de la côte pour quelques heures de snorkeling au dessus d'un banc de coraux. Le temps couvert et l'importante houle ne nous permettra pas de profiter pleinement de cette sortie en mer. (5 €/per). Nous consacrons une petite journée à la visite de la vielle ville de Mombasa blottie autour de Fort Jésus. Les petites ruelles, les balcons Fer de lance de la chrétienté en terre païenne, (d'où son nom) le Fort Jésus fut construit par les Portugais au cours du XVI ìème siècle. Pour visiter le fort dans lequel des bâtiments administratifs modernes ont été construits et dont le mobilier a disparu depuis belle lurette, il faut s'acquitter d'un prix d'entrée de 9 €/per, aussi passerons nous notre chemin. Faut quand même pas pousser ! Arrivés en grand nombre au XIX ième pour construire L'Uganda Railway, qui relie l'Ouganda à Mombasa, les Indiens ont construit leurs temples de prière indous. Il nous faut la journée (8 h) pour couvrir les 500 kms qui nous sépare de Nairobi. Les 40 premiers kilomètres sont dans un état désastreux et nous font perdre beaucoup de temps. Heureusement le reste du trajet est bien meilleur. Il est
temps de rejoindr
Nous campons au Oldarpoi Safari Camp, à 2 kms de Sekenani Gate. Julius, le chef Massaï, nous parlera pendant des heures des traditions Massaï autou A la porte d'entrée, comme partout où elles peuvent "attraper" les touristes, les vendeuses Massaï sont nombreuses à proposer leurs bijoux artisanaux. Le marchandage prend un peu de temps, mais nous finissons par repartir avec des "tonnes" de bracelets et colliers pour quelques Euros. Malgré la carte détaillée du parc que nous avons achetée à Nairobi (rien à l'entrée), nous nous égarons plusieurs fois. Heureusement les chauffeurs des tours opérateurs sont sympas et nous renseignent gentiment. Alors que nous allions Un chauffeur de Toyota s'embourbe juste à cet endroit. Il hésite un certain temps à sortir de son véhicule pour accrocher une sangle afin que je le sorte de là, et je ne sais pas si c'est parce qu'il est un peu gros, mais les félins se pourlèchent les babines en le regardant. Comble de malchance, au premier essai je lui arrache entièrement le pare choc, au deuxième la sangle casse, le troisième est le bon ! Ouf, il a eut chaud au sens propre comme au figuré, mais les lions l'ont laissé tranquille. Si les pistes principales sont correctes, de nombreuses autres, qui ne figurent même pas sur la carte, sont dans un état lamentable. Après avoir traversé des bourbiers à la limite du raisonnable, nous tombons parfois sur des ponts cassés ou des gués infranchissables. Dans l'après-midi, en nous dirigeant vers Talek Bridge Gate, nous verrons d'autres lions, des girafes, des éléphants, cobs, bucorve du sud, impalas, chacals, bubales, hyènes, marabouts..... A peine avons nous monté la tente au camping d'Arouba qu'un gros orage éclate. Comme ell Nous sommes un peu en soucis. Déjà que nous avons peiné à arriver là, les pluies ne vont pas arranger les choses! Au petit matin les pluies de la nuit ont nettoyé le ciel, mais les pistes sont détrempées. Après quelques essais périlleux dans le "black cotton" (terre noire) et la réprobation générale, nous rejoignons des pistes en meilleur état. Nous partons vers Mara Bridge où un parking est aménagé le long de la "Mara River". Accompagnés d'un ranger armé, nous marchons le long de la rivière afin de surprendre les crocodiles et les nombreuses familles d'hippos qui s'ébattent dans le courant. A l'issue du deuxième jour, alors que nous sortons de la réserve, personne ne nous demande rien, nous avons donc eut droit à une journée gratuite. Vu les prix qu'ils pratiquent, ce n'est qu'un juste retour des choses ! De retour au Oldarpoi Camp, nous rencontrons David, un jeune Massaï qui porte une énorme balafre faites par un lion sur l'épaule droite et dont il est très fier. Il nous explique que vers 16 ans, les jeunes doivent quitter le village et vivre dans le bush pendant 2 ans afin combattre le lion pour s'aguerrir. Presque tous les Massaïs ont 1 ou 2 incisives cassées pour s'alimenter et prévenir ainsi le tétanos qui entraine une paralysie de la mâchoire. David nous propose ensuite de visiter sa "Manyata" (village Massaï), où vivent 4 familles, soit 82 personnes et des centaines d'animaux. Mercredi 24 janvier 2007 Nous reprenons la route pour le lac Natron où niche des milliers de flamands roses. Pas de doute, depuis le mois dernier le sol à bien séché. Il fait 38° à l'ombre, mais pas de chance il n'y a pas d'ombre. A Magadi Soda, des dizaines de Massaïs font les courses ou boivent un coca devant l'unique petit magasin. C'est un festival de couleurs extraordinaire. Nous essayons de nous frayer un chemin à travers le bush, mais les acacias rayent la carrosserie et les pierres de plus en plus grosses bloquent le véhicule. Rien à faire, il faut faire demi-tour. Décidément, pour nous, le lac Natron gardera son secret ! Nous rebroussons chemin et allons bivouaquer près des sources d'eau chaudes du lac Magadi. Nos Aventuriers n'étant pas encore totalement aguerris, c'est moi et Claude qui coucheront dehors. Heureusement, les flamands sont venus à notre rencontre. La plupart sont des flamands nains qui sont vraiment roses, les autres, plus grands, sont des flamands roses qui paradoxalement le sont beaucoup moins. Pas besoin de réveil, les cris matinaux des flamands suffiront. C'est quand même plus agréable que le cri des hyènes ! Dimanche 28 janvier 2007 C'est le jour de la séparation. Pour Sandrine et Guillaume, les vacances africaines prennent fin. Ces 3 semaines leurs aurons permis de découvrir le pays et de prendre des couleurs. Vendredi 2 février 2007 Nous
avons mis à profit ces der
La région étant très sauvage, (dans tous les sens du terme) nous sommes contents que nos amis Anglais, Bill et Rosemary (land rover blanc), nous accompagnent. Au moment de partir, nous ne sommes plus 4, mais 8 à remonter vers l'Ethiopie, 2 couples d'Hollandais nous accompagnent, Sissi et Marcel qui rentrent chez eux après une mission de 2 ans au Rwanda et Sandra et Frank qui font le tour d'Afrique en 8 mois. Nous longeons le Mt Kenya où toutes les terres sont cultivées, café, thé, bananes, mangues, maïs....C'est le moment d'acheter nos derniers fruits frais. Nous comptions atteindre South Horr et sa mission catholique dès le deuxième jour, mais les pistes caillouteuses et l'inertie du groupe nous ralentissent énormément. A la nuit tombée, nous établissons notre bivouac dans la brousse sous les acacias parasols. Après South Horr, la piste suit le lit d'une rivière sablonneuse et devient plus roulante, mais à l'approche du lac Turkana A quelques kilomètres au Nord, vit les El Molo, l'une des plus petite tribu du Kenya, mais à l'entrée du village le chef nous réclame 11 € par personne. Pas moyen de négocier, nous faisons demi-tour. Nous repartons en direction de North Horr en suivant une piste ravinée, mal tracée et encore toute boueuse des dernières pluies. Nous traversons à gué des centaines de rivières dont les accès sont parfois vertigineux. Sommes nous sur la bonne N'ayant pas trouvé la piste qui contourne par l'Est le Sibiloi Natinal Parc (d'après les gardes elle existe bien !) nous essayons de négocier un prix de transit. Mais rien à faire, après 3 heures de discussion nous devons acquitter notre droit d'entrée. Heureusement, en attendant, Claude rajoute une ligne sur le tarif voiture avec 2 personnes à bord (qui n'existait pas) et nous payons un peu moins cher ! Nous voyons quelques rares animaux ; oryx, topis et dik-diks. Mercredi 7 février 2007 Peu après la sortie du parc, nous arrivons au petit village de case d'Ileret. Ensuite les Le voyage se poursuit en Ethiopie. ARGENT : Change : 100 Ksh = 1, 15 €. ATM (distributeur automatique) dans toutes les villes. Quelque prix : GO : 0,75
€/L,
bananes : 0,60 €/kg, 6 oeufs : 0,70 €, vache qui rit : 1,60 €,
camembert : 3 €,
Jus de pomme : 1,40 €/L, un repas : entre 3,50 et 8 €. Entrée des parcs nationaux : 40 $/pers, possibilité de payer en Ksh. Camping dans les parcs : 10 $, sauf exceptions. Dépenses totales : 2900 € INTERNET : Partout, environ 1 € / h, fonctionnement correct en général. SANTE : Claude, une piqûre au pied qui s'est infectée (peut-être une mouche tsé-tsé?) soignée aux antibiotiques. METEO : Nairobi : pluie, pluie, pluie. Temps agréable à Mombasa, chaud à Magadi, très chaud au Turkana. MECANIQUE : Vidange graissage à 80 500 Kms à Nairobi. Soudure de 2 renforts du support de caisse arrière, (110 €). Une crevaison (clou). Remplacement des tambours arrière et réparation des feux de détresse (70 €) au garage Chaparal, tenu par un Français sympa et compétent. Voir Chris pour l'adresse. BIVOUACS : Camping : libres :10 camping : 37 de 2,50 à 4,50 €/per, Nairobi
: Jungle Jonction campsite, S
1° 17 325 E 36° 45 605 sur Amboseli road, 2ème
portail sur la droite
marqué JJ's, Chris, le patron, très serviable parle
Français. Eldoret :
Naiberi Rivers Campsite, à 20 kms au
S E de la ville direction Kaptagat (panneaux), bien tenu, N 0° 26
860 E 35° 25
330. Kitale : Sirikwa Safari,
à 25 kms de la ville sur la route
de Lodwar.
INFOS
: Nairobi, grand centre commercial
sur Ngong Rd : S 1° 17 930 E 36° 45 740. Dans la
galerie marchande, grande
librairie, opticien où il est possible de faire faire des
lunettes de vue pour
moins de 7 €, prescription comprise !
Gaz, remplissage possible à Nairobi au S 1° 18 460 E 36° 51 056 ou demander à Chris à Jungle Jonction. Autour de
Magadi : les sources d'eau
chaudes (environ 10 kms de Magadi), passer le check point,
tourner à gauche au S 1° 53 750 E 36° 17 400,
suivre le goudron et la piste, tourner à droite au S 2° 00
212 E 36° 14 845, c'est à 1 km.
Lac
Natron, au lieu de tourner pour les sources,
continuer tout droit sur environ 50/60 kms, village de Oloika S 2°
02 840 E 36° 12 870, pt sur la
piste S 2° 03 525 E 36° 11 300, village de Shompole S
2°05 450 E 36° 07 165. Cette année, en raison des
pluies exceptionnelles, la piste disparait sous l'eau quelques
kilomètres avant le lac. Nous restons bloqués au
S 02° 07 300 E 36° 03 850. Nguruman
escarpement,
Check point, à gauche au S 1° 53 750 E 36° 17 400,
passer devant la station
Total, passer à droite au ras de
l'usine S 1° 53 385 E 36° 17 390, traverser le lac et
continuer la piste.
Cherangani hills : à 40 kms de Kitale sur la A1, tourner à droite au N 1° 16 360 E 35° 08 610, très beaux panoramas sur une quinzaine de kms jusqu'à Kabichbich. Masaï Mara Reserve : camping au Oldarpoi Safari Camp S 1°30 390 E 35° 21 195 2 kilomètres avant Sekenani Gate, tenu par Julius, un Massaï très sympa. Beaucoup d'animaux vers Talek Gate. Piste du lac Turkana, Maralal Omaraté : Maralal : N 1° 05 783 E 36° 41 890 (diesel), Baragoi : N 1° 46 940 E 36° 47 298, South Horr : N 2° 06 030 E 36° 55 273, Loyangalani : N 2° 45 422 E 36° 43 260 ( diesel à la mission à 1,5 €/l, plusieurs camping), embranchement à gauche : N 3° 03 873 E 36° 47 903, jonction avec la piste North Horr/Sibiloi Park (tourner à gauche) : N 3° 20 625 E 36° 47 660, Ileret : N 4° 18 720 E 36° 13 680, ensuite petit village de Banya Fort, puis jonction avec la grande piste Omarate/Turmi (tourner à gauche) : N 4° 44 890 E 36° 10 450, Omarate (bureau immigration : N 4° 48 340 E 36° 03 052. Entrée du parc : 20 $/per + 3,5 € pour la voiture. Camping possible au musée pour 2,30 €/per. D'après les gardes du parc, la route tracée sur la carte Michelin qui contourne le parc par la droite existe bien, mais nous n'avons pas trouver la bifurcation à droite qui se situerait quelques 30 kms avant l'entrée du parc. LES MOINS : Beaucoup de circulation. Routes en piteux état. La pluie. Coût de la vie élevé. LES PLUS : Population sympathique. Rencontres étonnantes avec les Massaïs. Plages agréables. Beaucoup de rencontres avec d'autres voyageurs à Nairobi. |