SENEGAL | ||||||
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Capitale
: Dakar
Kilométrage total depuis le départ: 11 060
Indépendance en juin 1960. Le secteur
agricole emploi 60% de la
population active. L'activité se diversifie. Le secteur des
transports, les nouvelles technologies et le tourisme recèlent
d'importants gisements de croissance. Le climat est tropical avec une
saison des pluies de juillet à octobre et une saison
sèche de novembre à mai. Religion musulmane, catholique
et animiste. Espérance de vie : 52 ans, scolarisation : 40% Sénégal: 29 octobre 2005 Avant
d'arriver à Saint-Louis, 3
contrôles : gendarmerie, police, gendarmerie. (non je ne me suis
pas
trompé) Au troisième contrôle, le gendarme veut
voir l'extincteur,
le
triangle, la carte grise, l'assurance, alors qu'ici ils n'ont
même pas
de plaques, de phares etc.....(tout ça pour demander un
bakchich au
cas ou) Pas de bol, nous avons tout, sauf que l'assurance ne lui
convient pas. Il s'agit en fait d'une
attestation des AGF (cabinet Marie à La Mure 38) qui permet aux
camping-cars ou assimilés d'être assurés dans le
monde entier pendant 3 mois après les pays de la carte
verte. Après 10 mn de palabres en lui expliquant que nous
étions contents de visiter son pays, que tous les gens y
compris les autorités étaient très sympas,
ça l'a
décontenancé et il nous a laissé partir en nous
souhaitant bon voyage. Changement de pays, changement
de coutumes, les khaimas ont fait places
aux cases en paille ou en ciment, les djellabas blanches ou
bleues
claires aux boubous colorés des femmes, les airs un peu
sérieux à la joie de vivre des Sénégalais.
Saint-Louis
ça
nous à plu tout de
suite, ça nous rappelle la Louisiane avec ses lagunes, ses
mangroves, ses
pêcheurs, ses
A
St-Louis il y a 3 "quartiers" bien
distincts ; Sor, le quartier des artisans, situé sur le
continent,
puis en empruntant le
Vers le nord, la Langue
de Barbarie rejoint la Mauritanie. Après
15 km de plage, nous arrivons à Goyo un petit
village Mauritanien, qui vit du commerce du sucre, thé,
cigarettes, huile..... En effet ces produits sont bien moins chers en
Mauritanie qu'au Sénégal et permet un petit trafic.
C'est aussi d'ici que partent les taxis brousses (Toyota 4x4) sur 270 kilomètres de plage et rallient directement Nouakchott, capitale de Mauritanie.
De
retour à St Louis, sous nos cocotiers, j'en profite pour
commencer le montage du film Maroc/Mauritanie. Lundi
7 novembre Après une
semaine à St Louis, nous avions prévu de partir samedi
matin, mais après une leçon de bagues
à Maguette, suivi
d'une invitation à manger le tiéboudienne (plat national
:
riz au poisson accompagné de navets, carottes, pommes de terres
etc....), la soirée était trop avancée pour
prendre la route.
Avant de quitter St Louis, nous devons absolument faire prolonger notre autorisation de circuler (passe-avant) au bureau des douanes, mais cette semaine pas de chance, entre les congés de fin de ramadan, jeudi/vendredi et le week-end, ça fait 4 jours fériés. Dimanche matin nous nous présentons quand même au bureau des douanes. Là un employé nous propose d'aller chercher le colonel qui habite au-dessus ; un quart plus tard, il accepte gentiment de nous prolonger notre passe-avant de 30 jours. Au cours de la discussion, il nous explique qu'ici la solidarité n'est pas un vain mot. Il nous raconte que dans les quartiers, lorsqu'un étudiant veut faire des études supérieures à l'étranger (bien souvent en France) tous les gens se cotisent pour en assumer les frais. Par contre, dès qu'il aura un travail, même immigré à l'étranger, il devra demander à sa famille l'autorisation de prélever ce qui lui est nécessaire pour vivre, et envoyer le reste pour faire vivre sa famille et une partie du quartier. S'il ne le fait pas, il est banni et traité de Toubab (c'est à dire de blanc) car il est bien connu que les blancs ne sont pas très solidaires. Lorsqu'il nous racontait ça, nous avions quand même envie de lui répondre que s'ils avaient des châteaux d'eau, des routes, des dispensaires, des écoles, etc, c'était quand même en partie grâce à la solidarité des Toubabs. Nous quittons donc St-Louis
pour Mboro/ En
allant à Mboro, village de pêcheurs sur la route de
Dakar,
nous déjeunons à l'ombre de gros baobabs.
Dès notre
arrivée, nous prenons un bain dans l'océan. Nous
restons
près de la
côte,
car ici la barre est puissante et dangereuse. A St-Louis
nous étions tellement occupés que nous n'avons même
pas eu le
temps de nous baigner.
Ciel éternellement bleu, eau à 28°, air à 33°, légère brise marine. (Le soir lorsque l'on se couche, il fait un peu chaud 28/30°, puis au petit matin c'est la fraicheur, 20° avec beaucoup d'humidité). Nous aurions bien aimé aller jusqu'à Dakar par la plage à marée basse, (environ 180 km de St-Louis à Ce
soir, nous sommes invités à boire le thé et manger
les filets de sole grillés chez Badou, un habitant du quartier
(c'est Claude qui prend la photo). Je crois que j'ai trop
bu de thé et cette nuit j'ai très mal dormi. Ce
matin nous rendons visite à Christine dans son centre de
santé (nous avons établi notre bivouac non loin sous les
pins). A midi, sa permanence terminée, nous la raccompagnons
chez
elle où nous passerons l'après-midi ; cours de bagues
pour
Claude, mise à jour du site pour moi. Quelques
anecdotes : cet
après-midi, Christine a appelé le mécanicien, un
roulement de roue de sa voiture faisait du bruit ; il a donc
démonté le train avant pour constater que le roulement
était usé, mais comme il n'en avait pas, il s'est
contenté de le graisser avant de le remonter. Au moment du
remontage, je lui ai fait remarquer qu'il avait mis de la graisse
sur le disque de frein !! mais n'ayant pas bien compris* il a pris de
la
graisse
avec les doigts et en a enduit le disque !!!. Quand je lui fais
comprendre
qu'au contraire il faut le dégraisser comme il faut, il a pris
son chiffon plein de graisse et l'a nettoyé consciencieusement. *La langue officielle est le
Français, mais la plupart des
Sénégalais parlent entre eux en Wolof. Il existe
aussi une dizaine d'autres dialectes selon les ethnies ou les
régions.
Hier, en descendant
la côte, nous nous sommes arrêtés au "village des
tortues". Il s'agit
Cette tortue Sulcata pèse environ 100 kg et est la plus grosse d'Afrique. Savez vous ce qui détermine le sexe d'une tortue ? Lors de la ponte, les tortues font un trou dans le sable et y déposent leurs oeufs. Des oeufs du dessus, exposés à la chaleur, naissent des mâles, de ceux du dessous naissent des femelles et entre les deux c'est moitié-moitié. Lorsque
nous arrivons au lac Retba, c'est la ruée vers l'or"
blanc" (l'or blanc c'est nous). De nombreux jeunes viennent
nous proposer des sculptures Le lac Retba ou lac Rose, ça ne vous dit rien ? Si si réfléchissez, vous l'avez vu de nombreuses fois à la télé. Il s'agit de la ligne d'arrivée du rallye Paris Dakar. Sous certaines conditions météo, le lac est réellement rose, mais pour nous, pas de chance, aujourd'hui il est tout bleu. (En fait, il est un peu tôt dans la saison et il faut attendre que l'eau tombée pendant l'hivernage "juillet-aout" s'évapore un peu). Cette couleur est due à une algue microscopique qui oxyde le fer contenu dans l'eau salée (320 g/litre). Ce matin nous négocions une barque (5 €) pour aller sur le lac voir de près les saliniers qui exploitent le sel. Le sel est exploité par des saisonniers, souvent des Maliens ou Guinéens, les Sénégalais se contentant de leur louer les barques et d'en faire le commerce. Les hommes, le corps enduit de beurre de karité, se tiennent dans l'eau jusqu'à mi-corps ; à l'aide de pics, ils cassent la croûte de sel au fond du lac et le chargent sur les barques. Les femmes, à l'aide de seaux, le décharge sur la berge et forment des tas piquetés d'un panneau qui en indique le propriétaire. Ce travail emploie environ 1000 personnes, 600 hommes et 400 femmes. Le lac n'est séparé de l'océan que par des dunes plantées de Filaos (sorte de pins). Nous en faisons le tour par la plage en suivant les nombreuses traces laissées par les camions 4x4 (SM8) des t Nous sommes maintenant sur la
Petite côte, au sud de Dakar et
ici,
contrairement à la Grande côte, la mer est calme et la
baignade sans danger.
Nous nous arrêtons à Popenguine au bord de la mer afin de rendre visite à Alain qui habite ici depuis une douzaine d'années et que nous avons connu en Mauritanie. Nous faisons aussi la connaissance d'Oliviano, un artiste Italien qui a sculpté des blocs de rochers sur la plage. Dans cette région, vouée au tourisme l'on croise plus de blancs que de noirs ; autour de Saly, hôtels, résidences, et villas se succèdent sans interruption. Cette nuit,
malgré le spray, je (Alain) me suis fait
dévorer par les moustiques. Nous allons donc redoubler
d'attention, car en Afrique une personne meurt du palu toutes les 30
secondes (surtout des enfants de moins de 4 ans).
Pourtant, il existe un traitement 100% efficace (Artésunate*) à condition que le diagnostic soit précoce. (et c'est bien là le principal problème). Ce médicament, introuvable en France, est vendu dans toutes les pharmacies du Sénégal pour un prix dérisoire (pour nous) : 5 €. Lundi 14 novembre Après
une nuit paisible sur la plage de Joal, ville natale de
Léopold Sédar Senghor, nous
Sur cet îlot est aussi stocké le foin pour
les animaux, à cause du risque d'incendie des
cases de l'île principale.
Ici,
à marée basse, on
peut observer les fameux crabes "violonistes"
appelés ainsi à cause d'une de leur pince
très développée qui leur sert à faire
des trous dans la vase pour se planquer à l'approche des curieux.
Nous
arrivons à Ndangane dans
la région du Siné Saloum, du nom des 2
fleuves qui irriguent la région. Site naturel exceptionnel, fait
de
milliers d'îles, de tanns (bancs de sable), de mangrove
composée de
palétuviers qui abrite des milliers d'oiseaux, poissons et
crustacés Après âpre négociation, c'est à bord d'une pirogue à moteur que nous partons à travers les bolongs (canaux entre la mangrove) pour une matinée de visite de l'île aux oiseaux (en fait une mangrove avec très peu d'eau) et du village de Mar-lodj avec ses cases, et de ses poulaillers creusés dans des troncs de roniers (sorte de cocotiers).
A
N'dangane, nous sommes reçus par Christian (et sa
famille) qui vit ici depuis plus de 10 ans, mari
En roulant sur la trans-gambienne pour nous rendre en Casamance nous traversons de nombreux petits villages de cases. Les cases traditionnelles sont faites en palmes de cocotier ou en moellons et sont toutes recouvertes de grandes herbes (sortes de joncs). Plusieurs cases entourées d'une palissade forment une "concession" où habite toute la famille (même élargie) et plusieurs concession Dans les
petites villes, le charme est rompu, car on
trouve souvent de
vilaines constructions en moellons à moitié
décrépies à Ici vous
pouvez
consulter la page Gambie. Samedi 19 novembre. On se croirait
en Asi
Nous
arrivons à Ziguinch
c'est d'ici
que part le
Wilis, bateau prêté
par les Marocains (suite au
naufrage
du Joola en 2002) qui
rejoint Dakar par le fleuve et l'Atlantique en contournant la Gambie. L'accueil est sympathique
et bon enfant, pas de jeunes
désoeuvrés qui nous collent pour nous
vendre n'importe quoi. Il règne ici une ambiance nonchalante et
le long du fleuve casamance, les grandes maisons, anciens comptoirs
Français, rappellent
l'athmosphère des colonies.
Depuis qu'il a brûlé, le marché St-Maur des fossés (appelé ainsi suite au jumelage de la ville française du même nom), s'est déplacé le long des rues du quartier. Pendant que j'étais parti prendre quelques photos, Claude s'est embauchée pour écorcer les cacahouètes. Nous faisons
une halte pour visiter l'Alliance
Française
à l'architecture exceptionnelle due à un architecte
Français.
Aujourd'hui
c'est dimanche et nous avons
décidé d'aller à la messe (eh ! oui
Françoise, ça arrive).
Au
début, dans cette région,
les habitants étaient Animistes. Certains le sont
restés et même si la plupart sont devenus Musulmans ou
Catholiques, tous ont gardé des rites Animistes.
Une légende explique ce changement ; un jour un curé vint et dit : si vous devenez Catholique vous ne pourrez épouser qu'une seule femme, mais vous pourrez boire tout le vin de palme que vous désirez (grosse consommation dans la région) puis un marabout vint et dit : si vous devenez Musulman vous ne boirez pas d'alcool, mais vous pourrez épouser jusqu'à 4 femmes. C'est ainsi que selon leur penchant ils choisirent l'une ou l'autre des religions... Cet après midi, nous
prenons une
piste pour nous enfoncer dans la brousse. Après 1 heure de
piste(défoncée par l'hivernage)
Ce soir,
nous nous arrêtons au
campement villageois d'Enanpore, célèbre pour ses cases
à impluvium.
En Diola, impluvium
signifie
"là où tombe l'eau". C'est une case circulaire d'habitat
collectif dont le toit en
pente vers l'intérieur, délimite un puits de
lumière. A la
saison des pluies, cela permet de collecter de l'eau et aux
enfants de se baigner en toute sécurité. A
l'intérieur,
pas grand chose à part le lit posé sur un plancher de
bois, la cuisine se faisant souvent à l'extérieur sur un
feu de
bois. Sur la
route (toujours
défoncée) qui mène au Cap-Skirring, nous faisons
un détour pour nous rendre à M'lomp, gros village avec
ces nombreuses éco
Sur la place du village, sous les froma- gers
géants aux racines
étonnantes, nous visitons le "musée" des
traditions
Diolas, une initiative d'un villageois, Jules Sambou, qui nous
explique
les rites du Kalgnalen, rite qui permet de s'assurer la protection des
génies des bois sacrés et de se réconcilier avec
les esprits.
Lorsque nous lui suggérons qu'il devrait demander à un gamin de nettoyer les déchets alentours, il nous répond que c'est impossible, car dans le "code" Diola on ne peut pas donner d'ordres à quelqu'un sans s'attirer les foudres des ancêtres. Il dit donc qu'il va s'en occuper lui-même, mais qu'il faut qu'il réfléchisse !!! ce qui vaut dire en clair, que ce n'est pas prêt d'être fait, alors qu'avec une brouette il doit bien y en avoir pour une heure !. Nous rendons ensuite visite aux
Soeurs Juliette et Bernadette qui
apprennent aux filles et aux jeunes femmes, la couture, la broderie, la
teinture (batik), afin de faire un peu d'artisanat pour
gagner quelque argent
et freiner ainsi l'exode rural. Sans ça, ces jeunes femmes
souvent mères célibataires (chez les Diola, avoir un
enfant est une reconnaissance) n'hésitent pas à partir
à Dakar pour gagner de l'argent en laissant leur(s) enfant(s)
à la garde des anciens du village, ce qui n'est pas sans
poser d'autres problèmes.
Bien que
l'association
fonctionne correctement, elle manque de moyens, car suite aux troubles
des
années 90 en Casamance, le tourisme est encore balbutiant.
L'association Koukangoume tél 04 79 61 12 31 à Aix les
Bains Heureusement, depuis
trois années environ, les indépendantistes ont
déposé les armes et le calme règne sous le
contrôle permanent des militaires, mitraillettes en
bandoulières.
Malgré
tout, une partie de la population (surtout le long de la
frontière Guinéenne) n'a toujours pas pu rejoindre leurs
villages, le
déminage n'ayant toujours pas été
effectué. Vendredi
25 novembre
Baignade,
bronzage et
lectures sont nos principales occupations. A part quelques
jeunes qui viennent discuter avec nous, tout est
calme et reposant. Ils ont bien souvent quelque chose à vendre
ou à demander,
mais toujours de manière polie et déguisée. Ca
commence toujours par : bonjour, comment
tu t'appelles, les vacances ça va ?.....Après, il y a des
variantes ; je ne peux pas jouer au foot (sport national) car le
ballon
a été écrasé par un camion ; je ne peux pas
aller à l'école parce que j'ai mal aux dents (ils
revendent les médicaments) ; je n'ai pas mangé depuis
hier ; je ne vais pas à l'école car le maître m'a
mis dehors parce que je n'ai pas pu acheter les livres ; enfin de
toutes
façons, ce serait bien qu'on les aide car disent-ils, les blancs
sont sympas et les aident toujours. Il y a même des gamins qui
font semblant de boucher les trous sur la route pour qu'on leur donne
de l'argent en remerciement. Nous ne donnons jamais rien (sauf un fruit
lorsque nous sommes en train de manger par exemple), sinon ils
passeraient leur temps à "mendier" au lieu d'aller à
l'école. Si nous avons des choses à donner, nous les
donnons soit au dispensaire, soit au maître d'école. Cela
n'empêche pas Claude de soigner des gens malades (petits bobos)
quand elle le
peut. En chemin Ces calebasses, une fois mûres deviennent dures comme du bois et servent aussi bien de plats que de récipients pour la cuisine, mais aussi de louches pour les plus petites Bien sûr,
le plastique a quelques fois
remplacé la calebasse.
(photo
ci-contre)
Arrivés en fin
d'après midi
à Dar-Salam, village où se trouve l'entrée du parc
de Niokolo-koba, nous faisons la connaissance de Diala qui sera notre
guide. Il nous
invite à bivouaquer dans son village
de cases. Pas évident de se faufiler avec notre "case mobile" au
milieu des leurs (pas mobiles), alors que les sentiers ne sont
utilisés que
par des piétons...
Diala
qui n'a que 20 ans nous dit pourtant
qu'il est difficile de se marier, car pour cela il faut donner 300 000
Frs Cfa (500 €) et 3 boeufs à la famille de l'heureuse
élue.
Dimanche 27 novembre Il y a bien longtemps que nous ne nous étions pas levés de si bonne heure !!! Ce matin lever 6 heures pour arriver à l'ouverture du parc. Il parait que tôt le matin avant les grandes chaleurs, nous avons plus de chance de voir les animaux. A part quelques phacochères, antilopes, hyènes, singes verts et babouins craintifs, nous ne verrons pas grand chose malgré les 100 km de piste que nous avons parcourue dans le parc.
De plus, la RN
7 traverse le parc sur plus de 100 km et en roulant
doucement, on peut voir la même chose.
Seule
solution, soulever le 4x4 avec le cric gonflable et caler sous les
roues. Ensuite mon copilote doit marcher devant le
véhicule pour
me guider et mettre des pierres dans les plus gros trous. Il nous
faudra une heure pour faire un kilomètre. Ca touche un peu
mais ça passe.
ARGENT:
distributeurs automatiques VISA dans
toutes les grandes villes. INTERNET
:
de 0,50 € à 1,20 € de
l'heure. Disponible dans toutes les villes moyennes. Fonctionne
très mal à Kaolac. SANTE :
RAS (quelques piqûres de moustiques et de mouches
tsé-tsé ). MECANIQUE
:
Seulement nettoyage du filtre
à air, purge du filtre à GO. BIVOUACS
: libres : 21 nuits
Campements et amis : 10 nuits. Ici il n'y a pas de camping, mais des
campements qui sont souvent des villages de cases où l'on peut
soit
camper, soit loger dans des cases. Ils n'ont en général
ni eau ni électricité Quelques
bivouacs agréables : LES
MOINS : policiers et gendarmes
pénibles autour de St-Louis, ailleurs pas de problème.
Les
enfants et les ados qui réclament facilement, gentiment mais
sûrement. Il est rare que l'on soit accosté sans
arrière
pensée. (il faut dire qu'ils ont tellement l'habitude que les
associations donnent tout!! ). Les goudrons pleins de trous, la piste
défoncée avant la Guinée. LES PLUS
: l'accueil des
Sénégalais, la sécurité (nous ne sommes
pas allés à Dakar), la tranquillité. Toujours
prêts à rendre service. L'accueil de Badou, Christine
à M'boro, de Christian à N'dangane. Les
Sénégalaises
toujours très bien habillées. Les
jolis petits villages de cases, St-Louis, Cap-skirring. Au
Sénégal, on se croirait encore un peu au temps des
colonies. De nombreux blancs qui vivent ici sont retraités,
coopérants, responsables d'ONG, directeurs de campements ou de
sociétés. La plupart habitent de belles villas et roulent
en 4x4 et emploient ; chauffeurs, gardiens, jardiniers, (on ne dit plus
boys) ou fatous (cuisinières/ménagères).
Même si les noirs pensent que les blancs sont ceux qui ont la
science, la culture et l'argent parce qu'ils sont instruits et
intelligents et que grâce à eux il y a des emplois, ils
n'en
sont pas moins envieux. Lorsqu'ils voient notre véhicule
aménagé avec eau, frigo, lit coulissant, etc, ils n'en
reviennent pas et disent toujours : vous les toubabs vous êtes
intelligents et o r g a n i s é s .
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