TANZANIE | ||||||||
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Parcours du 11 novembre au 22 décembre 2006 Kilométrage parcouru en Tanzanie : 2960 dont 500 de pistes Kilométrage total parcouru à la sortie de Tanzanie : 53920 Le
Tanganyika, sous protectorat
Britannique, devient indépendant en décembre 1961. Ce
n'est qu'en 1964, suite à l'indépendance de Zanzibar et
à l'unification des 2 pays, TANganyika et ZANzibar
que le pays devient la Tanzanie. La Tanzanie, c'est avant tout
d'immenses espaces cuits par le soleil brûlant, des steppes aux
herbes
folles, les montagnes les plus hautes d'Afrique (Kilimandjaro), des
volcans assoupis, des lacs préhistoriques, des paysages dignes
du jardin d'Eden. C'est aussi le pays des animaux libres et
sauvages, où sont réunis tous les grands fauves du
continent,
des troupeaux par milliers. Autant qu'un voyage dans l'espace, un
safari en Tanzanie nous renvoie aux origines de l'homme, aux sources de
la vie. Au large, l'île de Zanzibar est une perle de
l'océan Indien, parfumée aux épices et
bercée par la culture orientale.
Le pays, pauvre, (41% du budget de l'état provient d'aides internationales) doit faire face à nombreux fléaux : paludisme, tuberculose et sida. Les principales ressources du pays sont : l'agriculture, le fer et le tourisme. Religions : 45% de chrétiens, 35% de musulmans et 20% d'Hindouistes et autres, et bien sur une majorité d'animistes. Espérance de vie : 43 ans Scolarisation : 41%. Samedi 11 novembre 2006 Nous entrons par la douane de Kaporo. Etablissement des visas valables 3 mois, (50 $/pers), paiement d'une taxe véhicule de 25 dollars, (valable 1 mois) tampon sur le CDPD, aucun contrôle des douanes, en moins d'une demi-heure, tout est terminé. A la frontière, tout ce paie en $. Comme d'habitude, les changeurs nous courent après, mais nous n'avons rien à changer. Dans un des 2 cabanons nous prenons l'assurance carte jaune (yellow card) pour 6 mois, car elle couvre tous les pays que nous devons traverser jusqu'à l'Egypte, prix : 130 $ après négociation. Immédiatement, la route grimpe à l'assaut des montagnes et en rien de temps nous sommes à près de 2500 m d'altitude. Les A Mbeya, la grande ville du Sud-Ouest, nous trouvons plusieurs cybers et distributeurs Visa. Ca tombe bien, on a pas un Shilling en poche. Pas de bol, Claude se trompe dans son code et la machine nous "mange" la carte. Heureusement, on en a une deuxième, mais on est quand même bloqués là jusqu'à lundi, en attendant que la banque ouvre ses portes. Nous campons 2 nuits au Mbeya Green View Inn. Dommage qu'il soit juste à côté de la mosquée, à 5 heures du matin le chanteur donne de la voix. En remontant vers le nord, les mosquées sont de plus en plus nombreuses, et certaines femmes portent déjà le voile. Après avoir récupéré notre car Mardi 14 novembre 2006 Peu avant Iringa nous faisons une halte à Isimila Stoneage. Il s'agit d'une vallée où l'érosion a laissé des dizaines de La route se poursuit au milieu des montagnes dont les pentes sont recouvertes de cactus géants et de forêt de baobabs. Quelques kapokiers, qui ne sont plus exploités, laissent échapper leur bourre au grès du vent. La route est belle et en bon Le soir, n'ayant pas trouvé de camping, nous dormons sur le parking d'une station service. Bruit de camions infernal toute la nuit, aussi serons nous prêt de bonne heure le matin ! Dar Es Salaam, qui signifie "havre de paix", capitale "officieuse" du pays, est une ville exceptionnellement propre et ceinturée de longues plages de sable blanc. (La vraie capitale, qui n'en a que le nom, est Dodoma). Assoupie par 2 décennies de marasme économique durant la période socialiste pro-chinoise entre 1970 et 80, elle est en plein développement. Pour une fois, on voit que l'aide internationale est utile............aux riches pour se payer de beaux 4x4 cuirs ; pour les pauvres, c'est toujours l'éclairage à la lampe à pétrole, l'eau courante (adjectif de courir) au seau et la marche à pied pour se déplacer ! Dans le centre, les rues biscornues regorgent de petites échoppes tenues par des Indiens. Sur les trottoirs, les groupes électrogènes, qui pallient aux nombreuses coupures d'électricité, font un ramdam infernal. Dans les rues, la circulation est dense et difficile, mais mon copilote, mis à rude épreuve, ne s'en sort pas trop mal. Vendredi 17 novembre 2006 Aujourd'hui, il faut qu'on s'occupe des visas pour le Soudan, car c'est un vrai problème. Impossible de les obtenir depuis le Kenya et très difficile depuis Addis Abeba en Ethiopie. Reste 2 possibilités : attendre d'être à Addis Abeba et faire un aller-retour en avion jusqu'au Caire en Egypte où ils sont délivrés en quelques heures, ou tenter notre chance à Dar Es Salaam. Nous passons donc à l'Ambassade de France afin de demander une lettre d'introduction avant de déposer notre dossier à l'Ambassade du Soudan. Réponse la semaine prochaine. En attendant, nous filons à Bagamoyo à 70 kms au nord de Dar et campons au Bagamoyo Beach Resort dont le patron, Jean Do, un Français, nous accueille à bras ouvert. Claude en profite pour échanger des livres. Très serviable, il peut vous organiser la visite de la ville pour 3 francs 6 sous. Jusqu'en 1891, Bagamoyo fut la capitale du Tanganyika et c'est dans ce port qu'accostaient les missionnaires et les explorateurs Européens qui voulaient découvrir le pays. Des bord C'est ici, en 1868 que fut érigée la première église catholique de l'Afrique de l'Est. ZANZIBAR du mercredi 22 au mercredi 29 novembre 2006 Nous laissons notre "case mobile" au Sunrise Beach Ressort (Kigamboni) pour 1 €/nuit. Nous prenons nos billets sur le port et téléphonons au Flamingo Guesthouse pour qu'ils viennent nous attendre au port. Nous embarquons à 12 h 30 sur le Aziza pour 6 heures de traversée. Ce n'est pas le bateau le plus rapide, loin s'en faut, mais c'est assurément le moins cher (20 $/pers à l'aller, 15 au retour). N'oubliez pas les passeports, ils sont réclamés à l'arrivée sur l'île. Zanzibar désigne à la fois l'île et la capitale. Sur un fond d'Afrique noire, Zanzibar subit les influences Portugaises, et Anglaises, mais surtout celle des Perses et des Arabes d'Oman, 90% de la population y est Musulmane. L'île, baignée de plages paradisiaques de sable blanc est couverte de bananiers, palmiers, cocotiers et de plantations d'épices. Dès le XIX ième siècle, Zanzibar deviendra le premier producteur mondial de clous de girofle. C'est dans la vieille ville, Stonetown, construite en pierres de corail, que furent érigées les belles demeures des riches commerçants et les Palais des Sultants, mais en 1964, le peuple noir, pour la plupart des descendants d'esclaves se révoltent contre ces riches propriétaires. Des milliers d'Arabes et d'Indiens sont massacrés, d'autres s'enfuient et leurs biens sont confisqués. Résultat, 40 ans plus tard, la vielle ville est sale et décrépie et de nombreux édifices sont ravagés par le temps, la pauvreté et l'humidité. Pourtant, dans cette atmosphère lugubre et odorante, le charme opère. Au détour
d'une venelle
noirâtre,
resplendissent des balcons
ouvragés, des moucharabiehs sculptés qui
protègent encore les femmes des
regards indiscrets. Pas une
voiture dans le centre labyrinthique, piétons et charrettes
s'écartent au coups de sonnettes des vélos ou
des scooters.
Les maisons se distinguent par leurs portes monumentales
ouvragées et serties de gros clous de cuivre, une
tradition qui était censée éviter la
charge des
éléphants. Ceux-ci ont disparu, mais
les portes cloutées restent nombreuses.Seuls quelques bâtiments remarquables sont en cours de restauration, tel l'ancien dispensaire devenu le centre culturel Aga Khan ou le Palais du Sultan Bargash appelé la Maison des Merveilles par la population car elle fut la première maison de l'île à être électrifiée. Dans le vieux port des C'est la première fois depuis que nous avons quitté la Namibie que nous en voyons autant de touristes, pourtant ce n'est pas la meilleure saison, chaude et humide. A Stonetown, il y a une ou deux averses par jour et même s'il ne pleut pas, au moindre mouvement, nous sommes trempés de transpiration. Nous sympathisons avec Kari Depuis la gare routière
de Stonetown, nous empruntons un dala
dala (minibus de transport en commun), pour nous rendre
au Kendwa Rocks Beach Bandas, près de Nungwi sur la côte Nord Ouest. Nombreux hôtels, plages paradisiaques de sable blanc, eaux transparentes aux couleurs émeraudes. A marée basse, la barrière de corail située à quelques mètres de la plage, permet de profiter pleinement des fonds sous-marins. Un endroit où il fait bon se poser quelques jours. Nous reprenons le dala dala pour Bwejuu sur la côte Est, mais nous sommes un peu déçus. La plage n'est pas très propre, à marée basse la baignade est impossible et en plus le temps est à la pluie ! Et puis, le coin n'étant pas très fréquenté, nous avons attendu un dala dala pendant 3 heures pour rentrer, auxquels il faut ajouter 2 heures de transport pour faire 60 kms. Qu'est-ce qu'on va être contents de retrouver notre case mobile ! Les voyages sac à dos c'est sympa et pas cher, mais qu'est ce qu'on perd comme temps dans les transports en commun ! Dépenses Zanzibar : 315 €. Retour à Dar Es Salaam Jeudi 30 novembre 2006 C'est sous une pluie battante que nous rejoignons notre véhicule resté à Kigamboni. Nous repartons immédiatement pour Dar afin de récupérer nos passeports restés à l'ambassade du Soudan. Les visas (51 000 Tsh/pers soit 32 €) sont prêts, mais ils n'ont qu'une validité d'un mois. Nous devrons donc les faire renouveler en Ethiopie avant de rentrer au Soudan, ce qui, d'après l'ambassade, ne devrait pas poser de problème. Inch Allah ! Nous rejoignons Kigamboni pour y rester quelques jours, mais pas de chance, depuis ce matin un des deux bacs est en panne, et nous passerons 5 heures sur les quais ! Lundi 4 décembre 2006 Nous
quittons Dar pour Moshi
situé au pied du Kilimandjaro. La circulation est faible, mais
il faut rester vigilant car les bus de transports, très
nombreux, roulent à tombeau ouvert et doublent n'importe
où.
Même si les fibres synt Nous faisons une halte rafraîchissante dans les montagnes d'Usambara (Lusotho) au camping d'Irende View Point (négocier le prix) situé juste avant l'entrée du Irente View Cleef Lodge. Le camp est sommaire, sans eau ni électricité, mais la vue est époustouflante. 1200m d'à pic sur la vallée ! Ne manquez pas d'aller jusqu'au point de vue qui se trouve derrière le lodge. Louis, le patron du camping, nous guide à travers un dédale de sentiers à la découverte des collines et des villages environnants. Malgré l'altitud Avec quelques morceaux de bois, les gamins se fabriquent de drôles de trottinettes. Les voyant suer à grosses gouttes dans les montées et peiner dans les descentes, j'ai graissé les engins. Le remède a été tellement efficace qu'au premier essai, l'arrivée s'est terminée par une galipette dans les barrières. Tout le monde a bien rit. Même Claude a voulu essayer. A Moshi, nous nous installons au Honey campsite et prenons contact avec Mouna, guide de haute montagne, pour organiser l'ascension du Kilimandjaro. Le kili, un vieux volcan éteint, n'est pas seulement la plus haute montagne d'Afrique, c'est aussi le plus haut sommet enneigé si près de l'équateur et la plus haute montagne solitaire du monde. KILIMANDJARO, notre premier 6000 par la voie Machame. Du vendredi 8 au mercredi 13 décembre 2006 L'expédition se compose de 9 personnes : 1 guide, 1 aspirant guide, 1 cuisinier, 4 porteurs et nous même. 1er jour, Moshi, Machame gate 1800 m -
Machame camp 3050 m
Lundi 18 décembre9h, nous embarquons dans un minibus pour rejoindre Machame Gate, le point de départ de l'ascension. Répartition des 2 ème jour, Machame camp 3050 m - Shira cave 3400 m 8 h, l'ascension continue dans une végétation moins dense, le sentier est plus escarpé, il faut forcer un peu. Claude qui trouvait son sac à dos trop lourd, l'a déjà offert. Elle ne prend plus que sa cape de pluie et sa gourde autour de la taille. Le temps est clair, mais vers 10 h les nuages qui montent de la vallée nous enveloppent. Comme tous les jours pour le repas de midi, le cuisinier nous a préparé un panier repas très énergétique. Après 3 h 30 de marche, nous nous reposons sous notre tente. Vers 18 h, repas chaud très copieux. Tous les repas seront excellents. Avant la nuit, une petite balade digestive pour admirer le coucher de soleil sur le Mt Méru, (4566 m). 3 ème jour, Shira cave 3400 m - Barranco camp 3940 m 8 h, route assez longue au milieu de gros blocs de rochers crachés par le volcan. Il faut grimper jusqu'à Lawa Tower (tour Bien que les nuits de camping soit facturées 100 $, il n'y a rien d'autre que quelques cabanes pourries qui servent de WC. 4 ème jour, Barranco 3940 m - Barafu camp 4600 m 7 h 30, cette nuit, à cause de l'altitude, nous n'avons pas très bien dormi. Aujourd'hui, il faut sortir les mains des poches, 5 ème jour, Barafu 4600 m - Uhuru Peak (sommet) 5895 m - Mweka camp 3100 m Minuit, nous enfilons les chaussures et les frontales et sommes prêts pour l'ascension finale. Il fait nuit, il fait froid Mais déjà il faut redescendre jusqu'au camp 5. 3 heures de descente vertigineuse à travers les scories du volcan nous achèvent complètement. On avance plus. Une heure de repos, un bon repas, et encore 3 h de descente jusqu'à Mweka camp. On arrive vers 15 h, juste avant de fortes pluies ! Journée épuisante, 12 h 30 de marche, 4100 m de dénivelée. 6 ième jour, Mweka camp 3100 m - Mweka village 1500 m 7 h, la descente continue au m Jeudi 14 décembre 2006 A cause de ses 1500 m d'alt Avant
notre départ, à la lecture des dépliants
publicitaires, nous nous imaginions que la Tanzanie
était une vaste "zoo" où tout le monde vivait
confortablement du tourisme. La réalité est bien autre.
Seuls 2 ou 3 grands parcs dans le nord, permettent d'observer les
animaux et font vivre quelques milliers de personnes. Plus de
90% de la population vit de l'élevage, de l'agriculture et de la
récolte des fruits. A cause de la proximité de
l'équateur, ici toute la campagne est d'un vert lumineux et tout
pousse abondament.
Ce
soir, nous campons à
quelques kilomètres de
l'entrée du Parc du Ngorongoro
afin de rentrer de bonne heure le matin. Si
le parc est immense, la plupart des visiteurs ne viennent que pour visiter le cratère du Ngorongoro, considéré par certains comme étant la huitième merveille du monde. D'ailleurs ça se paye au prix fort, 340 $ pour 2 jours, avec une seule journée dans le cratère ! Et pourtant, il y a du monde ! Avec un diamètre moyen de 18 kms, c'est le plus grand cratère régulier et non inondé du monde. Si la lèvre supérieure culmine à 2300 m, le fond se situe à 600 m plus bas. Pas de brèches, pas de vallées pour y pénétrer, on y entre uniquement par le haut, et ça descend sec ! 4x4 obligatoire. Ceci explique la difficulté qu'ont les animaux pour sortir ou rentrer dans le cratère. Nous faisons une halte aux Gorges d'Olduvai . Dès 1931, les archéologues Louis et Mary Leakey fouillent la vallée et découvrent en 1960 le squelette d'un Zinjanthropus boisei ayant vécu la il y a 1,75 millions d'années. Quelques années plus tard sont mises à jour des empreintes de pas d'hominidés remontant à 3,5 millions d'années. De fait, le site est considéré par beaucoup comme un des berceaux de l'humanité. Nous essayons de rejoindre le cratère de Embakaai situé à 80 kms au Nord Est du Ngogongoro, mais la piste, plus utilisée, Vendredi 22 décembre 2006 Nous quittons Arusha pour la
Tanzanie et passons la frontière à Mamanga. Comme nous
avons oublié de trafiquer le reçu de la "taxe
véhicule" valable qu'un mois, le douanier nous
réclame 25 $. En s'arrangeant, on ne lui donne que 10 000 Tsh (6
€).
ARGENT
: Change : 1000
Tshilling = 0, 62 €. Distributeurs dans toutes
les villes, retrait maxi 400 000 Tsh.
Se munir de Dollars US $, car les entrées de parcs se paient en Dollars. La plupart des biens destinés aux touristes : hébergements, entrées des sites, souvenirs, excursions, sont exprimées en $, possibilité de payer en Tsh quelques fois, mais souvent moins intéressant. Quelques prix : GO : 0,82 €/l, 1 repas : de 2,5 à 5 €, bananes : 0 ,62 €, 6 oeufs: 0,90 €, canette soda : 0,20 €, au bar : 0,60 €. Camping : de 3 à 5 €, se négocie. Salaire minimum : 35 €/mois. Dépenses totales : 2740 €. INTERNET : Dans toutes les villes. Entre 0, 60 et 1,20 €/h. SANTE : RAS METEO :
Température entre 25 et 30°. Nous sommes
à la petite saison des pluies, il pleut presque tous les jours,
et des fois plusieurs fois par jour. A Dar quelques jours sans pluie. A
Zanzibar nous avons eu très beau temps dans le nord.
MECANIQUE : RAS BIVOUACS : libres : 2 campings : 31 hôtel : 8 Bivouac possible peu après Kibao : S 08° 36 190 E 035° 16 490. Arusha, Massaï campsite : S 3° 23 110 E 36° 43 200, cher, bruyant et boueux, mais on n'a rien trouvé d'autre. INFOS
: Assurance "carte jaune"
valable
dans les pays suivants : ang,
bot, bur, rdc, dji, egt, eri, eth, ken, les, mal, moz, nam, rsa, rwa,
som, soud, swa, tan, uga, zam, zim. C'est dommage que nous ne
l'ayons pas su avant, le plus simple pour nous aurait
été de nous assurer pour une année dès la
RdC ou l'Angola.
Dar
Es Salaam : centres
commerciaux sur Old
Bagamoyo Road. Le plus grand et dernier
né proche de New Bagamoyo Road, S 06° 46
080 E 39° 16 480. Ambassade de
France : S 06° 47
300 E 39° 16 710, Amb du Soudan : S 06° 48
165 E 39° 17 100Carte bancaire : lorsqu'une carte Visa est "mangée" par un distributeur, la banque à ordre de la détruire. En insistant un peu, on peut généralement la récupérer. Ca a déjà marché 2 fois pour nous. Gaz : remplissage à Dar Es Salaam, S 06° 48 900 E 39° 16 980. Isimila Stoneage : 13 kms avant Iringa ; S 07° 53 290 E 35° 36 210 site protégé, guide obligatoire : 2 €/per. Zanzibar : quelques conseils :
avant l'embarquement, téléphonez à un hôtel
pour qu'ils viennent vous chercher à l'arrivée (Stonetown
est un vrai labyrinthe), mais ne jamais verser d'acompte. Les
hôtels proposent des excursions, mais assez chères, leur
préférer l'agence "Sun N Fun Safari" sur le front de mer.
La visite de "Prison Island" ne vaut pas le coup, (tout ce qui les
intéresse, c'est de vous faire payer l'entrée du parc aux
tortues et de vous vendre un repas), par contre le snorkeling(masque et
tuba) sur les
coraux près de l'île est à ne pas manquer. Essayer
de trouver un bateau sur le port. Certaines personnes ont bien
aimé le Spice Tour. La côte Nord Ouest est à ne pas
manquer, plages, masque et tuba.... La côte Sud Est est
décevante. Possibilité de louer 1 scooter (20$ /jour), ou
de prendre le
dala dala (entre 1500 et 2000 Tsh 1 à 2 € pour traverser
l'île).
Kilimandjaro par la voie Machame au départ de Moshi : 6 jours, 5 nuits. Pas de refuge sur cette voie, camping obligatoire. Nous sommes passés par l'agence Kilele Africa, (guide pas très courageux, mais bouffe extra), 1900 $ pour 2. Autre solution, Kindoroko Hotel, 1960 $ avec 2 nuits d'hôtel et gardiennage de la voiture inclus. Nombreuses autres agences à Moshi. Tout est compris, transport, nourriture, guide, cuisinier, porteurs, tente et entrée du parc (1260 $). Ils peuvent même prêter tout le matériel, sauf les chaussures. Tout ce que vous confiez aux porteurs doit être emballé dans des sacs plastiques supermarchés ou poubelles, les pluies sont fréquentes en décembre ! Exigez de partir de bonne heure le premier jour, (7/8 h), surtout à la petite saison des pluies, il pleut souvent l'après-midi. Inutile de transportez plus 2 litres d'eau par jour, il suffit de boire à l'étape pour diminuer le risque de mal d'altitude. Lors de l'ascension finale, inutile d'emmener plus d'un litre d'eau, à cette altitude tout kilo supplémentaire se paye cher, et il fait tellement froid (- 10 à - 15°) qu'on ne boit pratiquement pas. Inutile non plus de transporter les capes de pluies (les nôtres étaient un peu lourdes), car s'il fait mauvais temps, il neige. Si vous arrivez à Stella Point complètement crevés, ne vous laissez pas décourager par le guide qui lui ferait bien demi-tour, il reste 40 minutes de marche très facile. Arrivé au sommet, prenez votre temps pour admirer le paysage (surtout s'il fait beau), ne vous laissez pas presser par les guides. Exigez d'arriver au sommet au ou après le lever du soleil, depuis 4 jours que vous marchez, le guide doit être capable d'estimer l'heure de départ pour une arrivée addoc. Certains sont arrivés au sommet à 4 h 30, 5 h, 5 h 30 et n'ont rien vu du tout. C'est inadmissible ! Le pourboire est tellement institutionnalisé qu'il est pratiquement obligatoire. Nous l'avons remis en main propre à chacun, à part égale. Nous avons distribué l'équivalent de 100 $ en Tsh. A vous de voir ! Ngorongoro crater : En arrivant tôt le matin, possibilité d'y passer qu'une journée, d'autant plus que la piste pour le cratère d'Embakaai est fermée. Prix valables par 24 h : entrée : 30 $/per, camping : 20 $/per, véhicule : 40 $, descente ds le cratère : 100 $/véhicule. LES MOINS : Beaucoup de pluies et
de moustiques, camping assez cher, parcs
nationaux hors de prix.
LES PLUS : Gens accueillants, réseau routier en bon état, paysages variés, policiers non corrompus, l'ascension réussie du Kilimandjaro. |
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