TOGO | ||||||||
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Parcours du 15 mars au 23 mars 2006 Kms parcourus au Togo : 550 km dont 150 de piste Kilométrage depuis le départ sortie Togo : 20850 km Le Togo est
le plus petit
état de l'Afrique de l'ouest. Les cultures
vivrières sont le mil, sorgho et le riz,
alors que les cultures d'exportations sont le café, cacao, coton
et l'huile de palme. Le port de Lomé, ainsi que les mines
de phosphate procurent des revenus non négligeables.
A l'issue de la première guerre mondiale, le Togo est partagé entre la France et l'Angleterre (ils ont partagé le monde sans nous consulter..... chante Tiken Jah Fakoli). L'Angleterre rattacha sa part à la Gold Coast (le Ghana actuel) alors que la France conservera le Togo tel qu'il est, ce qui explique l'étroitesse du pays. Il prendra son indépendance en août 1960. En 1967, après un coup d'état, le Général Eyadéma prend le pouvoir. Malgré des grèves, des manifestations et des émeutes réprimées dans le sang, le Général restera au pouvoir jusqu'à sa mort et sera remplacé par son fils en mai 2005. A cette occasion, de violentes manifestations se sont soldées par une répression qui aurait fait 4 ou 500 morts. Quelques 40 000 Togolais réfugiés au Ghana et au Bénin attendent la restauration de la démocratie pour rentrer au pays. Religions animistes, chrétienne et musulmane. Espérance de vie : 50 ans, scolarisation : 66%. Climat tropical sec à 2 saisons au nord, subéquatorial au sud. Mercredi 15 mars 2006 Nous arrivons au Togo par une petite route au poste frontière de Kloto situé au milieu des montagnes et des forêts. Les paysages de cette région sont considérés comme les plus beaux du pays, mais le temps est bouché et nous ne pouvons pas profiter pleinement des panoramas, Au moins l'air est frais (25°) et la nuit sera agréable. Le douanier, dans son empressement à nous venter les curiosités touristiques, en a oublié de nous faire le passe-avant pour la voiture. Etant surpris de ne pas avoir ce document, nous sommes retournés le faire faire le lendemain matin. Il voit tellement rarement de touristes, qu'il n'a pas l'habitude de faire ce genre de document et qu'il était trop content de discuter avec nous. Pour info : à la douane, faire tamponner le CDPD, c'est gratuit ou faire établir un passe-avant; coût : 5000 Fcfa, sinon problème avec la police en cas de contrôle routier. La petite ville de Kpalimé située au pied du plus haut sommet du Togo (986 m), abrite un important centre artisanal spécialisé dans les batiks et la sculpture du bois de teck ou d'ébène où travaille notre "ami" Nima. Nous continuons vers le nord sur une route assez dégradée et arrivons à Atakpamé, petite ville pittoresque située à 500 m d'altitude et chef lieu de la région du plateau de Danyi. Pour le bivouac du soir, nous cherchons un endroit tranquille dans la montagne, mais le dernier orage a déraciné un arbre et nous oblige à stopper. Nous nous rendons maintenant vers le barrage de Nangbéto en espérant y voir les hippopotames, nombreux dans la région. Nous bivouaquons sur le parking de "l'hôtel" situé dans la cité qui a servi à loger les constructeurs du barrage. Nous espérions piquer une tête dans la piscine, indiquée par le "guide du routard", mais ça fait plusieurs années qu'elle est "gâtée". Ce n'est pas la première fois que nous constatons que le guide n'est pas trop à jo Dans le moindre petit village que nous traversons, il y a toujours 4 ou 5 églises de confessions différentes ; on se demande si ce n'est pas pire qu'au Ghana ! Partout des lycées souvent très modernes. Par contre les salles de classes des petits villages sont simples et rigolotes. Samedi 18 mars Arrivés à Lomé, la capitale, nous faisons quelques courses à Leader Price et à Ramco, des supermarchés bien achalandés. Ensuite nous allons camper au Robinson Plage situé proche de la ville, au bord de l'océan. Là c'est pareil, la mise à jour du guide date un peu car c'est en assez mauvais état mais les "gérants" sont bie Lundi nous irons chercher le réfrigérateur neuf que Florence nous a adressé à l'ambassade de France. En attendant nous profitons de la plage et de l'eau pour faire une bonne lessive. Lorsque nous arrivons à l'ambassade pour récupérer notre colis, ils nous disent l'avoir refusé. Pourtant nous avions fait un mail à la secrétaire de l'ambassadeur qui n'a pas fait suivre l'info à ceux qui reçoivent le courrier. Comme quoi, blancs ou noirs...... Nous nous rendons donc aux bureaux de DHL et récupérons enfin notre colis. Vu le montant de la facture (frigo + transport) on a bien cru qu'il serait en or, mais non, il était tout en plastique comme le précédent. A l'intérieur Florence nous y avait glissé quelques sucreries que nous avons bien appréciées. Toute la journée nous avons "tourné" dans la ville (hard dans les rues du marché) pour trouver quelqu'un susceptible de nettoyer notre appareil photo numérique. Des poussi Nous avons voulu nous connecter dans un cyber pour mettre le site à jour, mais ça fonctionne tellement mal et nous n'y sommes pas parvenus. Nous nous sommes arrêtés au "Business Center" de l'hôtel Mercure qui a une connection satellite et là ça fonctionne super. Dans les prochains pays que nous allons traverser, les connections vont devenir de plus en plus hypothétiques. Lomé possède un grand port où transitent de nombreuses marchandises pour les pays voisins. Malgré le business et les rentrées d'argent, les infrastructures de la ville se dégradent. Après un bon orage, taxis et camions, surchargés, roulent au pas pour ne pas endommager leurs pneus (pourris) dans les énormes trous de la route, maintenant recouverts d'immenses mares boueuses, et provoquent ainsi des embouteillages. Au Robinson, nous faisons connaissance avec quelques routards français. Deux d'entre eux sont venus en 4X4 avec l'intention de le revendre sur place, mais ils prennent leur avion lundi, et le véhicule est toujours là ! Lomé n'est pas le meilleur endroit pour ce genre de commerce, car il arrive par la mer, des centaines de voitures chaque semaine. Comme dans tous les pays tropicaux, même si pour la population la vie quotidienne est difficile (salaire de base 40 €) ils ne meurent pas de faim, grâce à la pluie et la chaleur, tout pousse facilement. Ici comme au Ghana, le nombre d'églises est impressionnant et le dimanche elles font salle comble. Comme quoi l'animisme n'empêche pas les autres croyances. METEO : chaud et humide, 35/38° le jour, 25/28° la nuit, sauf en montagne (altitude maxi, 986m) et les jours d'orage où la température est nettement plus clémente et nous assure des nuits plus fraîches. ARGENT : plusieurs distributeurs automatiques à Lomé. Monnaie, toujours les francs Cfa. Dépenses au Togo : 240 € GO : 0,80 € Pain : 0,15 € Lait : 1 € /litre Bananes : 0,30 € /kg Boissons : 0,50 € Repas : 5 à 8 € Camping : 5 € INTERNET : Pas d'ADSL au Togo. Disponible dans toutes les grandes villes, mais ça rame, 0,50 € l'heure. A Lomé, le mieux, c'est le business center de l'hôtel Mercure (un peu avant le Robinson sur la route du Bénin) liaison rapide satellite : 2,30 € l'heure, mais ça marche et on peut brancher une clé USB, ailleurs, non. SANTE : RAS, peu de moustiques à cette saison, surtout près des montagnes ou de l'océan. MECANIQUE : RAS mais changement du réfrigérateur. BIVOUACS : libres : 1 camping : 7 Quelques campements sympas : le Robinson plage, à la sortie Est de Lomé, au bord de l'océan, en mauvais état mais en cours de réfection (pour combien de temps ?) 5 € la nuit. Quelques routards. L'Auberge du Lac Togo, 25 kms à l'Est de Lomé, au bord d'un lac, en bon état : 5 €. LES MOINS : peu de curiosités, certaines plages dangereuses à cause des courants, du laissez-aller à Lomé, pas d'ADSL LES PLUS : réseau routier en bon état, population gentille et très accueillante, partout on nous souhaite "bonne arrivée", les gamins nous foutent la paix. On trouve tout à un prix raisonnable dans les leader price de la capitale. Autorités toujours sympas, aucune demande de "petits cadeaux" comme ils disent. Panneaux publicitaires à Lomé Formalités de sortie effectuées rapidement, rien à payer. Notre aventure se poursuit au Bénin. |