Capitale : Kuala Lumpur Superficie : 329 750 km² (0,6 fois la France Population : 31 600 000 hab.
Langue : Malais, Anglais Monnaie : Ringgit RM
Ile de Bornéo : Population : 23 000 000 d'hab. Superficie : 743 000 km² (1,5 fois la France). Sommet : Mt Kinabalu : 4095 m
Malaisie Bornéo (ou orientale) : Elle est composée des États du Sarawak, du Sabah et du territoire fédéral de Labuan et abrite 15 % de la population sur 60 % du territoire Malaisien.
Elle est essentiellement couverte de jungle et le relief est assez élevé (Mont Kinabalu : 4 100 m).
Répartition ethnique : 50 % de Malais musulmans - 35% de Chinois bouddhistes et chrétiens - 10% d'Indiens indous.
Mardi 14 janvier 2020 Arrivée à KK (Kota Kinabalu). Ciel bleu, 32° / 25°
Comme je l'expliquais précédemment dans la page "Malaisie péninsulaire", l'embarquement du Sprinter pour Kota Kinabalu (KK, prononcer KéKé) a été retardé d'une semaine au dernier moment - trop tard - nos billets d'avion pour KK étaient déjà réservés !
A la descente de l'avion, nous prenons un taxi qui nous conduit à Asia City, au centre ville, mais il y a des centaines d'hôtels et le chauffeur est un peu paumé - en plus il est têtu et ne veut pas demander son chemin - ce qu'il sera bien obligé de faire après avoir fait 3 fois le tour du quartier !
A part son port, son marché aux poissons bien achalandé, la ville de KK n'a pas grand chose à offrir, même si les guides indiquent "que sa beauté ne frappe pas immédiatement" c'est le moins qu'on puisse dire !!!
Dans notre quartier d'Asia City, les chinois sont devenus les maitres incontestés des "seafood restaurants" qui ont colonisés des blocs entiers d'immeubles.
Seuls les bâtiments de l'ancienne poste et la modeste tour de l'horloge de 1905 ont survécu aux bombardements alliés de 1945 destinés à chasser l'envahisseur Japonais.
Avant de venir à Bornéo, j'avais en tête les images des vieux reportages sur les "sauvages" de la jungle....Mais ici comme ailleurs, la modernité a frappé de plein fouet et si l'ile est encore majoritairement couverte de jungle, on ne rencontre plus les "sauvages" que lors d'exhibitions présentées dans certains Malls ultra modernes
De toute façon, ce qui les intéresse en ce moment, ce sont les préparatifs du nouvel an Chinois dont les festivités vont durer du 25 au 27 janvier. Nous, ça nous intéresse un peu moins, car c'est justement le jour où notre Sprinter doit arriver - et en plus, il parait que le 28 ils ne sont pas très en forme pour retourner au boulot !!!
Vendredi 17 janvier 2020 ciel bleu 32° / 24° mer à 30°
Comme on commence à s'embêter sérieusement à KK, nous prenons le bus pour Kota Belud, une petite ville côtière au Nord de KK. Encore une demi heure de "grab" (les uber d'Asie) sur une petite piste qui serpente au milieu de la jungle et nous voila arrivés au minuscule village de Mengkabar.
Après 10 mn de bateau, nous débarquons sur la plage du Bigfin Beach Resort, un resort genre "auberge de jeunesse" (sauf le prix) dont les 5 bungalows sont construits sur la colline coincée entre la mer et une jungle impénétrable.
Les jours s'écoulent lentement - snorkeling sur les coraux, balades sur la plage et les rochers, lecture, baignade ou encore sortie kayak jusqu' l'ile de Pandan Pandan.
Au bout d'une semaine de farniente, on commence à s'encrouter un peu. Certains diront qu'il y a pire comme endroit pour attendre l'arrivée du Sprinter !!!
Magnifique vue sur le Mont Kinabalu, le plus haut sommet de Bornéo qui culmine à près de 4100 m.
Du samedi 25 au mardi 28 janvier 2020 ciel toujours bleu 33° / 24° eau 28°
Dix minutes de bateau, une heure de taxi et nous voila de retour à KéKé. On aurait bien appelé un "Grab" avec l'appli, (3 fois moins cher que le taxi) mais on a 2 problèmes : avec toutes les applis que nous utilisons régulièrement, la mémoire du Smartphone est pleine et de toute façon, pour des raisons d'enregistrement, cette appli ne peut se charger qu'en France. Alors pendant nos prochaines vacances d'été, on change de téléphone et on charge toutes les applis qui nous manquent. Pas facile aujourd'hui de voyager sans les technologies dernier cri !!!!
On peste encore une fois de ne pas pouvoir utiliser un "Grab" pour rejoindre le terminal de ferry de Jesselton Point d'où partent des dizaines de vedettes en direction des iles.
Car aujourd'hui, nous avons décidé d'aller faire du snorkeling au Tunku Abdul Rahman Marine park qui comprend 5 iles situées entre 3 & 8 km au large de KK.
Même si l'ile de Gaya est la plus grande et la plus proche du continent et qu'elle présente de nombreux attraits, elle abrite aussi un immense village sur pilotis sur la côte Sud Est juste en face de KK.
Occupés par plus de 6000 immigrants illégaux en provenance des Philippines. cette zone est considérée comme dangereuse et interdite aux touristes ainsi qu'aux habitants de KK
On sait bien qu'aujourd'hui, à cause du week-end du nouvel an Chinois, les iles vont être surchargées.........de Chinois, mais on espère bien récupérer notre Sprinter d'ici un jour ou deux et filer rapidement vers les Philippines - mais pour le moment, comme nous n'avons pas de date précise, il nous est impossible de réserver nos vols sur Manille !!!!
D'après les internautes, il semblerait que la petite ile de Mamutik soit la moins "courue" des iles du Marine Park et bien quelle soit la plus petite, elle offre parait-il de magnifiques massifs coralliens.
Bingo, la plage Nord Est offre de merveilleux jardins de corail qui scintillent à travers les eaux transparentes.
Si les coraux proche de la plage ont beaucoup souffert, ceux situés à une cinquantaine de mètres, le long du tombant, sont en excellent état et pour cause, la plupart des asiatiques ne savent pas nager et restent tous agglutinés le long de la plage.
Une multitudes de poissons nous accompagnent : poissons anges, papillons, poissons clowns, poissons trompette et toujours une multitude de sergents Majors.
Dans certaines villes de Malaisie, des quartiers sont un peu laissés à l'abandon, et le port de KK ne fait pas exception - sur les iles du Marine National Park où l'on paie pourtant une entrée, c'est la même chose - ils sont pourtant 3 ou 4 qui ne foutent rien près de l'entrée, mais il n'y en a pas un pour qui passerait un coup de râteau sur la plage pour enlever les détritus - il faut que ce soit des touristes (Européens) qui s'y collent !!!
Ce soir, nous mangeons du riz / canard rôti dans un restaurant Chinois près de notre hôtel - et comme partout en Asie, que ce soit le canard ou le poulet, ils le coupent à la "hache" .... attention aux débris d'os !!!
Comme il faut bien s'occuper, nous décidons d'aller au Mari Mari Cultural Village, - l'hôtelière qui est super sympa nous réserve la visite et nous appelle un Grab.
Situé à une vingtaine de kilomètres de KK au cœur de la jungle, le village est un genre d'écho musée qui permet de découvrir la culture et le mode de vie d'autrefois des groupes ethniques autochtones de Bornéo.
Le village représente les 5 tribus ethnies principales et leurs habitats. Ils sont riziculteurs Kadazan-Dusun, résidents de la maison longue Rungus, chasseurs et pêcheurs Lundayeh, cow-boy et gypse de mer Bajau ou chasseurs de têtes Murut.
Fabrication et cuisson des différents aliments et boissons
Fabrication de tissu à partir d'écorces et du feu à partir de bambous frottés.
La visite ne nous parait pas incontournable, les "figurants" sont un peu statiques et la visite un peu trop "organisée" et pour finir on apprend pas grand chose d'intéressant - mais pas de regret, nous avons tellement de temps !!!!
D'ailleurs je viens de mettre un gros point vert sur KK....il est proportionnel au temps qu'on y a passé !!!
Mercredi 29 janvier 2020 toujours à KK, ciel bleu 33° / 24°
Chaque jour on fait un whatsapp à POS logistics pour leur dire qu'on est dans les taquets pour récupérer notre Sprinter, et chaque jour ils nous répondent qu'ils sont désolés, qu'il faut attendre !
Ce matin, nous avons pris un Grab pour aller voir John Kong à son atelier mécanique situé à une vingtaine de kilomètres au Sud de KK. Un spécialiste Land Rover semble-t-il.
Mais pour Mercedes, l'honneur est sauf, John porte un T-shirt avec l'étoile et moi je m'en fout, je porte la culotte !!!
C'est chez lui que nous allons stocker notre Sprinter durant notre voyage aux Philippines et il va en profiter pour faire une révision générale - s'il a besoin de pièces que je n'ai pas avec moi, je pourrai toujours les ramener à l'automne.
A midi, les choses commencent à bouger au port de KK - les douaniers nous appellent pour nous demander comment ouvrir le capot afin vérifier les N° de série. Rendez vous à 15h au port pour leur présenter le CPD - à 15h30 notre sprinter nous est livré devant la porte - youpi !!!
Jeudi 30 janvier 2020 Ciel bleu
Quelques courses et on rejoint les plages du Sud de KK. En fin d'après midi, la plage N°1 est bondée - les commerces s'installent, les enfants font des bulles des centaines de touristes viennent admirer les couchers de soleil - sont-ils Japonais, Chinois, Coréens ou simplement Malaisiens - difficile à dire, ce qui est sur c'est qu'ils tous asiatiques !
Pour nous, il est urgent d'organiser notre voyage aux Philippines - mais c'est compliqué, 7000 iles dont plus de 2000 habitées - lesquelles choisir, comment se déplacer dans ce pays à la géographie incroyable : tuk-tuk, jeepneys, minibus - ferrys ou avions entre les différentes iles !!!!
Malgré une connexion un peu lente, Claude recherche les meilleurs prix et les meilleurs horaires - pas toujours évident de concilier les deux ! Il faut maintenant attaquer les réservations de nos vol A/R Manille et nos 2 vols intérieurs - mais c'est là que ça se corse. Claude galère un peu pour remplir les grilles : infos qui sautent, dates qui changent toutes seules - mais elle arrive tant bien que mal au paiement et évidement, ils nous envoient un code de sécurité par SMS - impossible à récupérer vu qu'on utilise notre Smartphone comme routeur internet avec une carte SIM locale.
On décide donc d'aller chez John, afin d'utiliser son wifi et mettre notre carte SIM française pour recevoir les codes - rebelote pour remplir les grilles et au moment du paiement on ne reçoit pas les codes !!!! Connexion impossible avec la carte sim française - retour à la plage et on décide de commander avec la CB de notre fille - rebelote pour les grilles - et au moment du paiement c'est elle qui nous communique les codes sécurité - et ça marche....
Sur notre lancée, j'en profite pour commander une batterie lithium pour la cellule - patatras, paiement refusé, on dépasse son plafond !!!!
Terminé pour aujourd'hui, il ne reste plus qu'a attendre le mois prochain que l'informatique remette tout à zéro - coup de bol, le mois prochain c'est dans 2 jours.
De toute façon, il est tard et nous sommes épuisés - dur dur la vie de voyageur !
Retour sur la plage N°2 - les avions atterrissent un peu trop près, mais elle est propre, calme et ombragée - juste quelques familles qui viennent pique niquer..
Ne pas stationner n'importe où quand même, au moindre coup de vent les arbres ont une fâcheuse tendance à se déraciner - ce serait quand même bête de finir comme une crêpe !!!
Et toujours des réparations - avec la chaleur et l'humidité, l'aluminium s'oxyde et les plastiques cassent - je dois reconstruire le verrouillage de la porte du frigo. Je constate aussi que le joint de porte ne "colle" pas partout - c'est peut être pour ça que notre frigo consomme beaucoup d'énergie !!!!
Lundi 3 février 2020
Préparation des bagages et "storage" du Sprinter à KK chez John. Envol cette nuit pour Manille.
Du 4 au 28 février 2020 le voyage se poursuit aux Philippines en sac à dos
Samedi 29 février 2020 Retour Kota Kinabalu ciel bleu, 30° / 24°
A notre retour, impossible de démarrer, la batterie moteur est complètement déchargée - pas étonnant - je n'avais pas actionné le coupe batterie afin que John puisse faire l'entretien !
Comme on est samedi, John ne travaille pas, c'est donc Johnson, son voisin et ami qui nous aide à démarrer avec son fennwick et les câbles.
Nous retournons passer le week-end sur notre plage favorite, à proximité, afin de revenir lundi pour régler la facture d'entretien. De toutes façon, il va me falloir plusieurs jours pour trier, retoucher, numéroter les photos et mettre la page Philippine à jour.
Du lundi 02 au 04 mars 2020 De KK à Kudat ciel bleu, 34° / 24°
Après notre visite à John, nous roulons en direction de "The Tip of Kudat", la pointe de Bornéo. Depuis KK, nous traversons des forêts tropicales, des rizières, des palmeraies, de nombreux villages dont les églises ont les mats gigantesques qui supportent la croix.
The Tip of Borneo, ce promontoire rocheux spectaculaire, situé dans la pointe Nord Est de Bornéo est l'endroit ou se rencontre la mer de Sulu et la mer de Chine méridionale.
Depuis 2004, un énorme globe en bronze marque l'emplacement de la pointe septentrionale de l'ile de Bornéo.
A l'ouest de la pointe, côté mer de chine, s'étire la longue plage de Pantai Kalapunian baignée par des eaux d'une transparentes incroyable.
L'ombre de filaos offres des emplacements de bivouacs formidables et une vue imprenable sur les couchers du soleil.
Mercredi 04 mars 2020 Ville de Kudat Ciel bleu 30°
La petite ville de Kudat (30 000 hab.) est la ville la plus septentrionale de Bornéo.
Avec sa tour d'horloge qui domine les quais, ses bateaux qui mouillent dans la baie, Kudat parait au bout du monde - en fait, nous ne sommes pas trop dépaysés puisque la devise de notre village Camarguais est " un bout du monde si proche".
De nombreuses rues aux bâtiments bien alignés portent des noms Chinois et majorités des commerces arborent des enseignes chinoises - pas très étonnant, puisque vers la fin du XIXé siècle, l'administration britannique fit venir des centaines de Chinois plus aptes à gérer les plantations de cocotiers que les indigènes Rungus qui vivaient dans les forêts. .
En longeant la mer en direction de Sandakan, nous traversons de nombreux villages lacustres - pêcheurs, immigrés philippins ?
Séchage du poisson
Du Jeudi 5 au samedi 7 mars 2020 Kudat / Sandakan nuageux 30° /
La route qui nous conduit vers Sandakan est partiellement défoncée et se transforme quelques fois en piste. - il nous faudra la journée complète pour parcourir les 400 km.
Dans ce territoire, il reste encore quelques belles forêts primaires, mais pour combien de temps encore !
Les multinationales ont investi les lieux, et exploitent d'immenses concessions de palmiers à huile.
Dans la région de Sandakan, les palmiers recouvrent pratiquement tout le territoire, même les bananiers ont disparu ! Et la déforestation continue à un rythme effréné. Et ne croyez pas que ces vertes collines sont des plantations de thé - les petites palmes pointent déjà le bout du nez !
Les nombreux poids lourds qui transportent les grappes ou l'huile de palme génèrent des bouchons en pleine campagne et défoncent les routes nouvellement asphaltées.
A entrée de Sandakan, le Puu Jih Shih est l'un des plus beaux temples chinois du Sabah. Ici comme à Kudat, les chinois sont particulièrement nombreux
Dans les années 1870, un trafiquant d'armes Ecossais reçu l'autorisation du Sultan de fonder le premier établissement européen qu'il appela Sandakan (le lieu mis en gage).Au milieu des années 1930, Sandakan fut le premier port d'exportation de bois tropicaux dans le monde.
Après une période de déclin, cette ville de 500 0000 habitants prospère à nouveau grâce à l'huile de palme.
Alors que nous bivouaquons sur l'esplanade du bord de mer, nous sommes rejoint par Stephen à bord des son "camper" Toyoya 4x4. Pourtant acheté au Japon, le matériel intérieur est 100% européen.
Stephen qui nous invite à boire un pot, nous explique qu'il arrive d'une grande "tournée" sur Bornéo avec 5 de ses amis.
C'est la première fois que nous rencontrons un camping - cariste malaisien. Claude n'est très pas surprise, car depuis quelque temps déjà, elle suit leur groupe qui communique sur facebook.
La ville compte une cathédrale et de nombreuses églises, dont St Michel construite sur le modèle anglais.
Si certains quartiers du centre ville ont été rénovés récemment, d'autres ont des façades végétalisées naturelles !
Le village de pêcheurs de Sandakan est à l'image de la ville avec ses ordures qui trainent partout sans que les habitants n'y prêtent attention.
Vu de l'extérieur, le village ressemble à un cloaque, mais dès que l'on pénètre à l'intérieur par une des nombreuses ruelles bétonnées, le village recèle de petites maisons avec une ribambelle de gamins, des commerces et quelques restaurants.
Bien que le parking du Rainforest Center soit mentionné comme lieu de bivouac possible sur iOverlander, les responsables nous conseillent vivement de nous adresser au Lodge voisin - mais comme nous ne "tombons" pas d'accord sur le prix, nous bivouaquons juste avant l'entrée du Centre des Orangs-outans.
Car lorsqu'on vient dans cette région, c'est avant tout pour visiter le Centre de réhabilitation des Orangs-outans de Sepilok.
Ce centre est présenté comme étant un endroit fascinant ! Le guide ne précise-t-il pas "l'endroit le plus réputé du monde pour voir les Ourangs-outans dans leur habitat naturel"" . NATUREL; ils en ont de bonnes ! - ce qu'on nous présente ressemble plutôt à un zoo !!!!
Dans un premier temps on regarde les bébés jouer dans la nurserie à travers des vitres qui ne sont même pas propres ...;
A 10 h, tout le monde se déplace vers une plate forme de nourrissage - pas de bol, seuls quelques macaques à longue queue s'approchent, mais pas un seul Ourang-outan !
Il y en aurait pourtant 60 à 80 Orangs-outans qui vivent dans cette forêt vierge - heureusement, sur le chemin du retour, nous en croisons un qui semble se demander s'il me pique mon appareil photo ou pas !
A gauche du parking du centre des Orangs-outans, un Centre de Réhabilitation des Ours Malais a ouvert ses portes en 2014. Aussi appelé "l'ours du soleil", à cause de la tache claire qu'il porte sur le poitrail, c'est la plus petite des espèces d'ours. On le trouve en Chine et dans toute l'Asie du Sud-Est.
A quelques kilomètres de Sandakan, les grottes de Gomantong situées dans une épaisse forêt, sont les plus connues de Bornéo pour les nids de salanganes (hirondelles de petite taille). Utilisés pour préparer la fameuse soupe chinoise aux nids d'hirondelles, elles fabriquent leurs nids avec leur salive séchée, principal ingrédient de la soupe.
En raison de la diminution des hirondelles constatées ces dernières années, l'accès aux grottes a été règlementé et seule la grotte Simud Hitam est encore accessible aux visiteurs..
Pour éviter la collecte anarchique, les cueilleurs de nids, qui surveillent aussi les braconniers, vivent dans des "maisons longues" à proximité immédiate des grottes. Malgré le danger des échafaudages branlants suspendus à plus 60 m de hauteur , le rapport est tel que la collecte se fait toujours 2 fois par an.
Du fait des milliers de salanganes et de chauves-souris qui nichent dans la grotte, le sol est tapissé de dizaines de centimètres de déjections - l'odeur va de pair !
Nous sommes un peu déçus de ne pas avoir vu de cueilleurs en action, mais lorsque nous ressortons, un Orang-outan sort timidement de la forêt.
Après avoir grignoté quelques vieilles noix de coco tombées au sol, il se dit que c'est au sommet du cocotier qu'il faut aller pour se faire un gueuleton ! Bien assis dans les palmes, il déchiquette une à une des cocos bien vertes, les boit et nous envoie les restes.
Mais qu'est ce qu'il fait ce con d'orang-outan - il m'envoie ses pelures de cocos sur la gueule - ah bien fait, il en a laissé tomber une entière !
Petite rando dans le Rainforest Discovery Center où, avec un peu de chance, nous aurions pu rencontrer quelques orangs-outans !
Pas toujours une bonne idée de s'accrocher aux arbres pour s'aider à la montée !!!
Sépuilok géant d'environ 1000 ans - 2,20 m de diamètre et 65 m de hauteur - plus facile à observer que les orangs-outans !
Du dimanche 8 au 10 mars 2020 Fleuve Kinabatangan ciel bleu, quelques nuages en fin d'après midi 32° / 23°
Plus long fleuve du Sabah (région Nord Est de Bornéo), le Kinabatangan coule sur plus de 560 kilomètres. La forêt qui borde ses berges abrite une faune "abondante" qui fuit l'avancée permanente des plantations de palmiers à huile. Des dizaines de Lodges installés sur les rives du fleuve proposent des excursions en bateau pour approcher les animaux.
Nous stationnons notre Sprinter sur le parking du "Sukau Greenview B&B" et prenons un "package" 3 jours/2 nuits, sachant que le premier jour commence à 16H et que le troisième finit après le petit déjeuner !!!!
Accompagnés d'un guide, nous faisons plusieurs croisières fluviales, de jour comme de nuit, afin d'observer la faune sauvage.
Nous avons la chance d'observer un groupe de Nasiques au nez à la Cyrano : "si j'avais un tel nez, il faudrait sur le champ que je l'amputasse....un nez, non,c'est un roc, c'est un pic, c'est une péninsule !"
Le Nasique est un singe au long nez endémique de l'ile de Bornéo. Chez le mâle, plus l'appendice est long, plus il a de chances de séduire les femelles - un peu la même chose que chez l'homme !!!
Nous verrons aussi pas mal de macaques à longue queue et à queues courtes.
Nous aurions bien aimer voir des Orangs-outans et des éléphants pygmée, mais la chance n'était pas avec nous!
C'est la nuit, lorsque qu'ils dorment (souvent d'un œil), que les oiseaux sont le plus facile à observer : Martin-pêcheur (Kingfisher pour les buveurs de bière), Martin-chasseur gurial, Trogon et un Hornbilis avec son gros bec.
Et des dizaines de salanganes dans une anfractuosité de la falaise.
Mercredi 11 mars 2020 Kinabalu National Park - alt,1600 m. nuageux, 25° / 16°
Avec l'altitude, on a perdu 8° - c'est la première fois qu'on ressort la couette depuis plus d'un an !
Avec ses 4095 m d'altitude, le mont Kinabalu est le premier site malaisien inscrit au patrimoine mondial de l'Unesco.
Même si son ascension semble modeste comparé aux sommets himalayens, le chemin principal est une très longue montée sur un versant abrupt à travers une jungle alpine et des paysages lunaires.
Point culminant de Bornéo, c'est aussi le principal site touristique de la région et de nombreux Lodges accueillent trekkeurs et randonneurs.
Vers 8h30, nous attaquons le "Kiau View Trail" qui chemine à travers des collines recouvertes de jungle. Pratiquement arrivés au sommet, Claude s'aperçoit qu'elle a perdu ses lunettes de soleil à sa vue - on refait donc le trajet en sens inverse en ayant les yeux rivés au sol, mais on ne trouve rien - les lunettes posées sur la casquette ont du "gicler" hors du sentier lorsqu'elle l'a enlevée pour s'éponger le front !
Comme on ne veut pas s'avouer vaincu, du moins pour le trek, on remonte par la route jusqu'au sommet du "Kiau View Trail" pour redescendre par le Silau Silau Trail.
Jeudi 12 mars 2020 ciel bleu 35° / 25°
Nous redescendons sur la côte vers Kota Belud et prenons une petite route qui nous conduit dans le village de pêcheur de Pituru Laut. Quelques cabanes modestes et une nuée de gamins pour qui nous sommes l'attraction du jour !
La baie, très protégée, nous semble idéale pour étrenner notre nouveau kayak en attendant notre vol de retour pour Genève.
Samedi 14 mars 2020 toujours beau avec quelques nuages en fin de journée
A cause du coronavirus, de nombreux amis voyageurs sont bloqués un peu partout dans le monde et on se dit que si nous pouvions faire avancer notre vol de quelques jours, ce serait plus sur. Nous rejoignons donc l'aéroport de KK, mais pas de chance, dans ce petit aéroport, la Qatar airways, avec laquelle on doit voler, n'a pas de bureau permanent - choux blanc donc !!!
Grande lessive avant le départ - on profite des grosses machines performantes pour tout laver, y compris la housse du matelas.
Retour à Tanjung Aru Beach N°3 au sud de KK. A force du passage des pick-up, la piste est de plus en plus défoncée et les ensablements sont nombreux.
C'est dimanche, ciel bleu, vent force 3, il y a régate d'optimistes dans la baie.
Mardi 17 mars 2020 Nous stationnons le Sprinter chez John à Kota Kinabalu (Bornéo) et rentrons en France pour les vacances d'été (et la COVID 19) avec la Qatar Airways : Kota Kinabalu - Kuala Lumpur - Doha - Genève.
Depuis le 1er Avril 2022, la Malaisie à ré-ouvert ses frontières et depuis le 1er mai, pour les personnes vaccinées Covid, plus de test ou de quarantaine obligatoire.
Nous aurions du rejoindre notre Sprinter le 27 avril 2022, mais bien que n'ayant pas de symptôme, nous avons été testés "positif" et n'avons donc pas pu embarquer !! Pas de chance, car 4 jours plus tard, les tests n'étaient plus nécessaires !!!!
RETOUR à BORNEO le Jeudi 2 juin 2022
Après plus de 2 années d'absence, nous voilà de retour à KK (Kota Kinabalu) pour 3 semaines ; le but de ce voyage étant de remettre le Sprinter en ordre de marche afin de ne pas avoir de surprise lors de la reprise de notre périple en octobre prochain. On s'est souvent demandé si un tel déplacement, long et coûteux était bien nécessaire !!! Eh bien maintenant nous sommes certain que la réponse est OUI.
Météo : chaud et humide - T° 35°, temps orageux et averses tropicales.
Lorsque nous arrivons à l'hôtel tard dans la soirée, nous sommes rassurés, nous voyons notre Sprinter depuis les fenêtres de notre chambre. En fait, nous n'étions pas inquiets, car John, notre "gardien", nous envoyait des vidéos lorsqu'il le faisait "tourner".
Tard dans la matinée, à cause du décalage horaire, nous appelons Albert, le copain de John qui vient nous chercher avec son FJ préparé, car même si nous ne sommes pas bien loin du Sprinter, avec toutes ces autoroutes, impossible d'y aller à pied.
Durant ces 2 années le climat tropical a fait quelques dégâts : moisissures dans l'habitacle, meubles S de B jaunis - fermetures éclairs bloquées / oxydées - verrou de porte rouillé, robinet de cuisine rouillé et il fuit (à changer) - prises 12 volts oxydées - bruleurs gaz rouillés ainsi que quelques outils qui sont à jeter - des piles qui ont coulé dans les télécommandes & les frontales - le tuyau d'air comprimé se casse en mille morceaux... reste encore un nid d'oiseau qu'il faut éjecter du moteur.
Mais le plus embêtant, c'est que le coffre à outils a pris l'eau. A part une étagère qui a pourri, il contient aussi le coffre sous plancher du chauffage gasoil Eberspacher qui s'est rempli d'eau et j'ai bien peur que le pauvre chauffage se soit noyé !
Après démontage complet, le verdict est sans appel : poubelle ! Heureusement, la clim et le frigo fonctionnent et vu les températures, c'est le principal !
Pendant ce temps la, Claude s'occupe de l'assurance et de l'ICP. Grâce aux précieuses infos que nous a fourni Jean-Pierre et Annie qui circulent actuellement en Malaisie péninsulaire, la tâche est aisée, tout se traite par whatsapp et email.
Je dois maintenant m'attaquer au montage de la batterie lithium (200 A/h) qui m'attend ici depuis 2 ans. Comme dit mon copain "c'est pas compliqué, mais faut tout changer" - section des câbles, fusibles, coupleur et transfo/chargeur - un gros boulot ; mais quel bonheur lorsque je vois la charge osciller entre 58 & 60 A/h !
J'en profite aussi pour délester le Sprinter du chauffe eau boiler qui ne fonctionne plus depuis longtemps.
Nous sommes restés 6 nuits à l'hôtel. Nous profitons d'un parking propre et ombragé pour rendre le Sprinter "présentable" - et puis, il fait tellement chaud et humide qu'au moindre mouvement je suis "ruisselant" et les douches à volontés sont appréciables !
Nous voilà prêt à partir, mais "bing", la batterie moteur est à plat et l'alternateur ne charge plus !
Avec le peu de voltage qu'il reste, nous arrivons à rejoindre l'atelier d'un électricien auto. Ma hantise : caler au milieu d'un carrefour ou tomber en panne d'électricité sur l'autoroute ! Heureusement le garage n'est pas loin et nous arrivons à bon port !
Après démontage et contrôle de l'alternateur sur un banc, l'électricien s'aperçoit que c'est le coupe batterie qui ne fonctionne plus, probablement oxydé, comme tout le reste.
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Reste à changer la batterie moteur qui est HS mais faut patienter 24 h car ici ce n'est pas une dimension standard ! Pareil pour les 4 pneus Goodrich All Terrain T/A qui ne sont pas totalement usés mais qui présentent de craquelures et ne tournent pas bien rond - pas donné quand même : 1175 €, plus cher qu'en France, mais pas le choix, ils n'ont rien d'autre dans nos dimensions !
Samedi 11 juin 2022 beau et chaud, nuageux dans l'après midi 33°
Après 9 jours de travail acharné, nous terminons seulement le remise en état principale. Nous allons enfin pouvoir "bouger" - reste quelques menus travaux que nous ferons durant les jours à venir.
La journée étant bien avancée nous avions l'intention de bivouaquer à proximité, sur notre plage favorite, mais le covid est passé par la et l'accès à la plage est encore fermé.
Nous pensions visiter le Sarawak, le deuxième grand état malaisien du sud de Bornéo, mais il faudrait traverser le sultanat du Brunei dont la frontière est encore fermée. Réouverture prévue le 1er aout !
Comme nous avons déjà visité le nord du Sabah, nous "descendons" vers le sud de l'état et rejoignons la plage de Pantai Pimping.
Mais le covid est aussi passé par là et de nombreuses paillotes sont à l'abandon. Vu la "propreté" des lieux, on pourrait penser que les agents de service sont encore confinés !!!! Nous commençons donc par ramasser & bruler les détritus autour de notre bivouac.
Mince, je viens de me baigner avec la nouvelle montre que je viens d'acheter et elle s'est remplie d'eau ! Dommage, elle me plaisait bien ! Un rinçage à l'eau claire, une demi heure au soleil et c'est reparti ! Ouf, je l'avais quand même payée 2 € !
Avec le soleil qui brule, quel bonheur d'avoir une batterie lithium et de pouvoir se mettre à l'ombre au lieu de rester en plein soleil pour charger les batteries !
Les avantages du lithium sont nombreux, sauf le prix évidement !
- dimension réduite et poids divisé par 2 (pas tout à fait car le coupleur est beaucoup plus lourd et les câbles aussi).
- possibilité de consommer environ 90% de la capacité avec un voltage constant et sans usure prématurée (contre environ 50% pour une batterie au plomb)
- charge rapide : 1/3 de la puissance de la batterie (entre 60 & 70 A/h avec notre 200 Ah) et ce jusqu'à la fin de la charge. Le moindre déplacement et la batterie est entièrement chargée !
Dimanche 12 juin et jours suivants ciel bleu et orage dans l'après midi - mer à 35°
Hier, nous avons été trop rapide, car dans la matinée, une bande de jeunes (qui font partie d'une association), arrivent avec gants et sacs poubelles et nettoient notre "quartier". Pas de doute, vue la fumée, ils ont ramassé beaucoup de plastique !
Encore quelques tours de roue et nous sommes sur la plage ! Malgré tout on ne gène personne, car malgré le week-end et le beau temps, la pression touristique ne se fait pas trop sentir, ce qui arrange bien Claude qui peut se faire bronzer en maillot de bain, car ici la tenue traditionnelle, c'est tout habillé !
Avec notre "Mercédès caravane" comme disent les Malaisiens, on a un succès fou. De nombreuses personnes nous accostent (trop !) et nous posent quelques questions, toujours les mêmes d'ailleurs : d'où venons nous, comment sommes nous arrivés la, combien de temps va durer notre voyage, etc. La question subsidiaire est toujours la même ; combien ça coûte un van comme le nôtre - mais la, on joue notre joker.
Hier, un sympathique couple de voisins nous a amené le repas et nous invite même à passer chez eux, mais la conversation est difficile .... A plusieurs reprises des gens nous ont donné leur carte de visite afin qu'on les appelle en cas de problème.
Les gens sont extrêmement sympathiques et finissent tous par nous souhaiter "bon voyage".
Mardi 14 juin 2022 journée ensoleillée, averse en fin de journée 34°
Nous continuons jusqu'à la pointe de la presqu'ile et prenons le ferry (V page pratique) pour l'ile de Labuan.
Ca sent le pétrole et le fric. Le bon côté, c'est qu'ici les poubelles ont "refait surface" et une armée de jardiniers s'activent pour rendre l'environnement agréable.
Comme nous disait des autochtones sur le ferry, vous en aurez vite fait le tour !La ville de Victoria regroupe les principaux commerces - tiens à propos, les bières sont détaxées - je dis ça comme ça, parce que moi, je n'en bois pas !
Rosie, notre petite fille dit "pépé, mémé", ils sont célèbres - faut croire que c'est vrai, puisque notre place de parking était déjà réservée !
A quelques kilomètres de la ville, 2 musées, une grande cheminée, vestige d'une ancienne mine (bof) et le Parc de la paix.
Créé en mémoire des morts de la seconde guerre mondiale, cet immense parc ombragé offre une halte agréable.
Après quelques visites sous une température caniculaire , nous rejoignons les plages de la côte nord ouest de l'ile. Superbes bivouacs avec vue sur mer à l'ombre de grands arbres.
Nous serions bien restés quelques jours de plus, mais nous voulons contrôler l'état de notre kayak et naviguer un peu, mais cette côte sans relief ne présente aucun intérêt pour la navigation.
De retour sur le "continent", nous passons par Beaufort, mais ici point de fromage, juste des oranges !
Jeudi 16 juin 2022 soleil et chaleur le matin - orages l'après midi. Mer à 30°
Nous remontons au nord de KK et rejoignons le petit village de pêcheurs de Pituru Laud où nous avions déjà séjourné il y a plus de 2 ans avant le Covid.
Le village n'a pas changé, la baie est toujours magnifique, mais de nombreux détritus jonchent la plage. Les vaches, pour ne rien arranger viennent fureter pour vérifier qu'il ne reste rien à manger.
Un bon coup de pelle et notre bout de plage devient un paradis !
Un coup de peinture sur les placards de salle de bain pour effacer les affres du temps puis gonflage du kayak et visite des criques alentours.
Nous n'avons pas fait grand chose me direz vous, mais si, nous avons remis le Sprinter en état, ce qui était le but de ce voyage. Et puis j'ai listé une foule de petits accessoires et outils à ramener cet automne pour finir les travaux : chauffage Eberspacher - chauffe eau Elgena - visserie/boulonnerie - raccords - robinets - prises Usb - aérateur de toit - cornières - stickers - etc.
Eh oui, parce que à part chez Mr DIY (Do It Yourself) où on trouve quelques bricoles chinoises, pour le reste, il faut faire des dizaines de magasins - pas évident lorsqu'on ne connait pas bien la ville . Le jour où ils vont connaitre Leroy Merlin, ils vont être époustouflé.
Mardi 21 juin 2022
Retour en France pour passer l'été en Camargue avec la famille. Retour prévu à Bornéo début octobre 2022 pour continuer vers l'Indonésie, si .....
RETOUR à BORNEO le mardi 4 octobre 2022.
Après 9 années de bons et loyaux services, notre Sprinter avait besoin d'une remise à neuf. Avec les années et les stockages répétés dans des climats tropicaux, le polyester s'était étoilé et fissuré.
Nous avons profité de l'été pour lui refaire faire une peinture complète, dommage qu'ils n'aient pas utilisé la couleur d'origine ! Les bas de caisses, que je voulais "gris foncé satiné" sont noirs brillants - pas du plus bel effet, on dirait qu'il "est maquillé comme un camion volé" - mais ici ils aiment bien que ça brille !!!!
Mercredi 5 octobre 2022, chaud et humide, 30°averses en fin d'après midi. 25° la nuit
Nous pensions récupérer le sprinter de bon matin, mais les nouveaux stickers ne sont pas collés. Nous allons le chercher dans la soirée à "613 Custom" le garage de John…..Ca fait drôle de rouler de nuit, à gauche et avec une boite manuelle ? En France, j'ai bien pris l'habitude de la boite auto et je ne sais même plus combien il y a de vitesses sur ce véhicule ! Heureusement, mon copilote me guide d'une main de maitre (de temps en temps elle me rappelle que je dois rouler à gauche) et nous arrivons sans encombre à l'hôtel 5 où nous resterons quelques jours, le temps de monter quelques uns des matériels rapportés (2x 20 Kg).
Le parking est propre et ombragé et la douche indispensable pour se rafraichir après les grosses journées de travail. D'ailleurs, nous sommes obligés de mettre le réveil, car avec le décalage horaire, le soir on n'arrive pas à s'endormir et le matin, les levés sont difficiles !!!
Liste non exhaustive des travaux à réaliser dans les jours à venir (les non bricoleurs peuvent passer directement au chapitre suivant !)
- Changement étagères pourries dans coffre à outils - modif étagère dans placard ch eau - Pose support sopalin dans le coffre AR - pose nouveau robinet cuisine - nouveau robinet & tuyauterie Katadyn - changement céramique & charbon Katadyn - pose grille d'aération Booster - changement verrou de sécurité porte d'entrée - changement aérateur de toit par modèle inox (celui en plastique HS) - réparation molette du pied d'auvent (changement insert) - cale plastique pour gâche du coffre à outil - poses de nouveaux joints d'étanchéité sur les portes de coffre - changer & coller les joints des capots de pont (lanterneaux marine) - Changer l'enrouleur air comprimé (tuyau non démontable HS) & pose d'une lyre inox en sortie pour diffuser la chaleur
En clair tout ce qui est en plastique extérieur ou intérieur ne "tient" pas dans les pays tropicaux. Même mon masque de plongée, bleu à l'origine est devenu vert.
J'en garde un peu pour la suite, des fois que je m'ennuierais !!! Reste à remplacer les prises 12v par des prises 12v / USB - fixer les protection feux AR inox (après modification) - recoller le ciel de toit - repeindre les stores Remis, changer les boucles par des inox sur le kayak - et lorsque j'aurai beaucoup de temps, remplacer le boiler par un ch-eau Elgena ainsi que monter le nouveau chauffage Autotherm GO.
En fait, nous sommes un peu bloqués, car nous avons 2 problèmes majeurs
- Le booster/coupleur de batterie ne fonctionne plus (alors que je l'ai monté neuf en juin dernier et qu'il fonctionnait parfaitement !). Nous avons contacté le fournisseur, mais il n'y comprend pas grand chose. Pour le moment, la solution, limiter la conso électrique nous suivrons les conseils de Mme Borne !) et rester au soleil pour charger avec les panneaux solaires. Dire que j'avais monté une batterie lithium qui charge rapidement de pouvoir rester à l'ombre !
- Plus embêtant, le voyant ABS – ESP reste allumé. Nous passons la journée du vendredi à aller d'un garage à l'autre, mais ils n'ont pas le Sprinter 906133 dans leur valise diag OBD. Avec un diag à tout faire, Mme Sim (qui fait office de garage Mercedes / BMW / Porsche) arrive à enlever le code défaut. On croit la partie gagnée, mais il revient rapidement. Elle pense qu'un capteur ABS est HS, mais lequel, il y en a 4 !!! De toute façon, elle nous rappelle bien vite pour nous signifier qu'il n'y a aucune pièce dispo en Malaisie. Retour à la case départ ! J'ai bien branché mon programme OBD, mais il n'en sorti pas grand chose !
De plus notre ami John et son associé Albert, préparateurs mécanique, chez qui nous avions parqué notre Sprinter durant le COVID sont très occupés – ils préparent le premier grand show automobile de Bornéo qui ouvre cet après-midi – le CULT , "Car & Urban Lifestyle Trends" - je n'ai pas dit le cul ni le culte - enfin si, c'est un culte à l'automobile – 130 voitures et 4x4 d'exception
Samedi 8 octobre, journée détente, on laisse les soucis de côté et nous visitons le CULT, guidé par notre ami Albert.
Evidement, John expose ses 4x4 de prédilections : Toyota, Ford et Land Rover préparés grand raid.
Vous aurez constaté une certaine prédilection pour Land Rover !!! Mais ici, on trouve toutes pièces et les accessoires à prix abordables et ils sont assez faciles à réparer.
Cependant, dans les rues, ce sont les Toyota Hilux qui sont les rois du bitume, il en circule des centaines de milliers !
Quelques belles préparations sur des Ford et Toyota. Pas sur que le King Diesel passe au contrôle technique !!!!
Nous avons sympathisé avec Suchen Sk (photographe) qui fait sensation avec son drôle de WV avec terrasse ombragée. Vu le nombre de bouchons de champagne sur son tableau de bord, il ne doit pas être musulman ! Je pense que notre Sprinter aurait aussi fait sensation !
Des centaines de voitures d'exception, Porsche, Mercedes, BMW, Ferrari ? dont celles de John (613 Customs)
Dimanche & lundi 9 /10 octobre 2022. Plage et pluie
Aujourd'hui, on a quand même avancé - en me couchant sous le véhicule, j'ai réussi à déchiffrer les références des capteurs ABS écrites en tout petit sur les câbles sales. Heureusement, car il en existe des dizaines de modèles !
Notre fille commande les 4 capteurs ABS (ben oui, on ne sait pas lequel déconne !) et un nouveau Booster /coupleur et nous les enverra par DHL. On pense les recevoir la semaine prochaine !
Maintenant, la question est de savoir si on peut rouler ? Le défaut ABS ne risque-t-il pas de mettre le moteur en "mode dégradé" au beau milieu de l'enfer vert ??? On attend une réponse lundi de notre ami Alain qui va demander à son concessionnaire Mercedes !
En attendant, nous retournons à la plage la plage N° 1 ou nous avons nos habitudes. Comme toujours en fin de journée, des centaines personnes se pressent autour des stands de nourriture et de boissons. Pendant que les enfants font du cerf volant, des bulles ou un match de foot.
D'autres enfants font des courses de dinosaures !!!!
Lundi : Mercedes affirme qu'on peut rouler sans crainte de "mode dégradé" avec les voyants ABS allumés - enfin une bonne nouvelle ! Plus rien ne nous retient à KK, nous prenons donc la route en direction du Sarawak et de Brunei.
Mercredi 12 octobre 2022, 30°, ciel couvert avec des éclaircies. 25° la nuit
Après 150 km de route accidentée au milieu de forêts tropicales, nous arrivons à une douane ! Le temps qu'on comprenne, on constate que nous venons de quitter l'état du Sabah pour entrer dans celui du Sarawak !
Cinquante kilomètres plus loin, nous quittons le Sarawak pour entrer au Sultanat de Brunei - re-tampons sur les passeports, mais aussi sur le CPD - il était temps, il datait d'octobre 2019 et n'était valable qu'un an ! Comme Claude ne ressortait pas de la douane rapidement, je me suis dit, "ils lui cherchent des poux" - mais non, comme d'habitude, ils n'y comprenaient rien ! Très peu de passage à cette douane et des étrangers comme nous, ils ne doivent en voir que quelque uns par an !
L'entrée à Brunei est un peu longue. Nous aurions du remplir un formulaire électronique qui délivre un QR Code avant d'arriver. Moyennant 6 $B (5 €), les sympathiques douaniers se chargent de la corvée - puis nous roulons sur l'eau sur un superbe pont de 26 kms de long.
Brunei est un tout petit pays (500 000 hab.) mais qui possède les plus grosses réserves de pétrole d'Asie ! Autant vous dire que Porsche, BMW et Mercedes sont les reines de la route !
Et justement, si nous voulons nous arrêter à Bandar Seri Begawan,(capitale et seule grande ville de Brunei) c'est qu'il y a une grande concession Mercedes ! A notre arrivée, c'est bon signe, il y a un déjà Sprinter sur le parking - Bon, il ont quand même plus d' AMG, de ML ou autre berlines de luxe que de fourgonnettes !!!
Tout le monde se met rapidement à notre disposition (et ils sont nombreux !) - valise diag OBD - résultat, les 2 capteurs ABS arrières sont HS. Malheureusement ils n'ont pas les pièces, mais au moins, on saura lesquels changer. Coût du diagnostic : cadeau !
Bivouac bruyant sur le parking en bordure du fleuve Brunei. L'autoroute qui longe la promenade sert d'anneau de vitesse pour les motos et sportives à 4 roues dès la nuit tombée.
Au petit matin, nous avons une vue imprenable sur Kampong Ayer, le cœur historique de Brunei. Ce village de 4000 maisons sur pilotis qui abrite plus de 39 000 personnes est sillonné par des dizaines de bateaux taxis.
Passerelles "acrobatiques" !
Promenade à la fraiche au centre ville de Bandar Seri Begawan, la capitale. Aujourd'hui les quartiers modernes sont construits sur la terre ferme et la ville est devenue une mosaïque bigarrée où les maisons sur pilotis côtoient autoroutes et buildings en béton. La ville est tellement "aérée" et fleurie qu'on se croirait dans un parc de loisirs.
Lorsque nous voulons faire le plein de GO, c'est la galère - 1 ière station, ils ne prennent pas la CB - nous allons en ville retirer des $B - 2 ième station, ils ne veulent pas nous servir et comme nous ne savons pas pourquoi et que nous en avons vraiment besoin de GO, je ne bouge pas et bloque la pompe....Lorsque l'employé croise les poignets, je comprend que s'il me sert il risque la prison ! En fait il y a une pompe pour les Brunei à 0,25 € / L et une autre pour les étrangers à 0,80 €, mais cette pompe est vide ! Il nous indique une autre station où nous prenons quelques litres de GO pour rejoindre la Malaisie (Sarawak) où le GO est 2 fois moins cher qu'ici !!!
Nous ne souhaitons pas trop "trainer" dans un pays qui le 3 avril 1999 a instauré la charia la plus stricte au monde. Peine de mort par lapidation pour punir l’homosexualité ou l’adultère et amputation d'une main ou d'un pied pour les voleurs !
Jeudi 13 octobre 33°; beau temps - les panneaux solaires débitent un max !
Sortie de Brunei, entrée au Sarawak. En 2 jours, ils nous ont collé une de ces séries de tampons ! Mieux vaut avoir quelques pages libres dans passeport !!!
Pour la baignade il va falloir attendre un peu, la mer est démontée et comme disait Fernand, avant de se baigner il va falloir la remonter !!!
Des nouvelles de quelques un de nos amis Overlander qui circulent en Asie :
Mauvaises nouvelles de notre ami Bernard qui voyage en
Australie à bord d'un Brimont Brut. Il vient de recasser son embrayage dans l'outback
et a du attendre 6 jours une dépanneuse qui l'a
reconduit à Darwin. En attendant les pièces détachées,
il va aller se balader au Timor Leste. Il nous propose
même de se
renseigner pour notre shipping vers l'Australie. Merci
Bernard.
Jean-Pierre et Any qui ont exactement le même "campeur" que nous, circulent en Thailande;
Les "Drôle de zèbres" - Land Rover avec cellule - qui ont retrouvé la cellule complètement pourrie après un stockage COVID prolongé, sont en entrain d'en faire reconstruire une nouvelle à Kuala Lumpur.
Julie et Yohan - Chausson - ont le même problème après un stockage COVID en Inde. Il font de gros travaux "d'assainissement" à Pattaya chez David.
Etape à Miri pour quelques courses et le plein de GO. Dans la plupart des stations service, moyennant petit supplément, on peu acheter du Diesel Euro 5, un gage de qualité !
Bivouac en bord de plage avec eau, toilettes, restaurants et des orchestres qui animent les soirées.
Sur des centaines de kilomètres, de forêts, de palmiers et quelques coupes sombres pour agrandir les plantations !
Pas d'agglomération, juste un petit marché de campagne.
Dimanche 16 octobre 2022 30° / 25° beau temps avec un peu d'air pour rafraichir !
A Bintulu plage, à partir de 16h, dès que le soleil décline un peu, c'est l'affluence ! Heureusement, les places au soleil ne sont pas les plus convoitées, sauf par nous qui avons besoin d'énergie !!!
Notre engin attire la curiosité, et tous veulent une photo avec les vedettes du jour ! Et ici, on est pas à Brunei ; musulmans (60%), boudhistes (20%), chrétiens (9%) et indouistes (6%) semblent vivre en parfaite harmonie. On rencontre souvent des groupes de filles en ginguette, y compris des musulmanes, qui fréquentent kiosques à boissons et restaurants.
Lorsqu'on leur demande si elles vont se baigner, toutes nous montre avec effroi le panneau d'information !
A Bintulu, les temples chinois rivalisent de couleurs et de dorures. Pas étonnant, puisqu'au Sarawak, les chinois représentent 28% de la population.
Comme dans toutes les villes tropicales, les façades des bâtiments se dégradent rapidement.
Au Sarawak, les groupes tribaux dominants sont les Dayak et vivent dans des maisons longues. La maison longue (longhouse) est le centre même de la vie communautaire. Il y a plus de 4 500 maisons longues au Sarawak. Ces maisons communales, construites sur pilotis, peuvent contenir jusqu’à 100 familles individuelles séparées en “appartements” et construits sous un long toit.
Mercredi 19 octobre 2022 couvert 30° / 25°
Trente kilomètres avant Sibu, le temple chinois Tokong Yu Lung ou Temple du Dragon de Jade, abrite des lieux de culte pour le bouddhisme , le confucianisme et le taoïsme. Ce complexe de temples est considéré comme le plus grand d'Asie du Sud-Est .
Rien ne sert de courir, il faut partir à point ....mais pas sur que ça suffise !!!
A Sibu, les 2/3 des habitants est d'origine chinoise. Du haut de la pagode Kuan Yin, la vue sur le fleuve et la ville est saisissante.
De fait, dans cette région, les églises sont nombreuses et les mosquées se font plus discrètes.
En octobre, c'est la fête foraine et pour les chinois, la bière coule à flots !
Les manèges paraissent bien désuets !!!
Ils nous l'avaient pourtant bien dit qu'il fallait se méfier des crocos !!!
Un peu de bricolage pour garder la main, coller les photos des enfants, la plaque arrière et transformer des essuies glace Mr DIY (Mr do it yourself) en essuies glace Mercedes !!!
Moi, je vous le dit "si vous n'êtes pas bricoleurs, prenez l'avion !"
Vendredi 21 octobre 28° / 24°, bonne averse dans la matinée, après midi ensoleillée.
1300 km d'enfer vert, de zigzags sur l'autoroute en construction et nous voilà à Kuching, capitale de l'état du Sarawak Bornéo. Nous aurons le temps de visiter la région, car nos pièces ne devraient arriver avant 8 à 10 jours !
Bon, c'est le bazar ! Depuis que les banques ont renforcé les sécurités en envoyant un code par SMS qu'on ne reçoit pas - puisqu'on a changé de carte SIM - on ne peut plus accéder à nos comptes ! La technique a ses limites !!!
Et puis ce matin, en rangeant nos T-shirts, on s'aperçoit que la moitié ont jaunit (comme les plastiques) et qu'ils sont bons à jeter !
Nous rejoignons la péninsule de Santubong, située au nord de Kuching. Bivouac sur le parking du Sarawak Cultural Village. Pas très romantique, mais plage et restos à proximité et hyper tranquille la nuit !
Le Sarawak Cultural Village est un musée vivant organisé dans des bâtiments disposés autour d'un étang. Promenade agréable dans un parc fleuri et c'est aussi l'occasion pour de visiter un habitat traditionnel animés par de nombreux artisans.
En fin de matinée, le spectacle de musiques et de danses traditionnelles des différentes ethnies clos la visite agréablement.
Après un fish & chips au Food Court de la plage, nous allons nous renseigner auprès des gardiens pour la randonnée de demain.
Ce matin, le ciel est dégagé, mais dès 9 h la chaleur est accablante. Le sol est glissant, les pentes abruptes et certains passages sont acrobatiques !
Heureusement, à mi parcourt, la douche sous la cascade est rafraichissante - pas pour Claude, qui ne peut pas se mettre "à poil" au milieu des visiteurs !
N
Nous bivouaquons quelques jours chez Alain, (le père d'une amie de notre fille)qui loue depuis quelques semaines la maison longue de Matthew.
A près de 70 ans, Mathew Ngau Jau de l'ethnie Kenyah Ngorek, est un joueur (et fabricant) de Sapé reconnu (instrument à 3 cordes). Ne dit on pas qu'il fait partie du Patrimoine national vivant de Malaisie !
Mardi 25 octobre 30° / 25° ciel changeant, pas de pluie !!!
Il se trouve que Kuching signifie "chat" en bahasa Malaysia. Le paysage urbain est donc jalonné de statues félines.
Kuching, la ville la plus dynamique de Bornéo est un kaléidoscope de cultures et de savoir-faire ancestraux.
Pas facile de stationner dans le centre ville, mais Claude avec son flair (et son GPS), nous a trouvé un parking tranquille à 2 pas de la waterfront promenade ! Elle rassemble des pelouses, des jeux pour enfants et de nombreux stands de restauration.
Aménagée sur la rive sud du fleuve Sarawak, elle permet d'admirer la mosquée Indienne, le fort Astana (1869 & toujours résidence du gouverneur) et le parlement situés sur l'autre rive.
Cette passerelle, véritable ouvrage d'art, permet aux (rares) piétons de rejoindre la rive nord.
Dans le "old chinatown" la Jim Carpenter est bordée de pittoresques "shophouses" de l'époque coloniale, mais l'intense circulation nuit quelque peu à la visite !!!!
Le quartier piétonnier de Jalan India, recèle de babioles et de tissus importés.
On passe au consulat d'Indonésie pour obtenir un visa longue durée, mais leur système est en panne et de toutes façons, il faut leur fournir une tonne de documents que nous n'avons pas, on va donc laisser tomber et prendre un visa d'un mois renouvelable à la frontière ! En attendant, corvée lessive !!!
Kuching by night
Avant de réceptionner nos pièces, allons prendre une demi journée de repos à Tombol Beach - pas le temps de prendre un bain de mer, que la douche vient du ciel !!!
Jeudi 27 octobre 2022, comme hier grosse pluie l'après-midi
Nous récupérons nos pièces qui sont arrivées hier à Siniawan chez Lawaï, le fils de notre ami musicien. Nichée sur les rives de la rivière Sarawak, Siniawan la ville des cow-boys de Bornéo (appelée ainsi grâce à son architecture) se trouve à environ 30 minutes de Kuching. Elle était autrefois une ville florissante, grâce aux mines d'or de la région. Dans les années 1870 / 1900, il y avait même des fumeries d'opium, des théâtres, des hôtels et des bordels. Aujourd'hui, même si les cow-boys sont principalement chinois, le village a retrouvé des "couleurs". Si les journées sont "mortes", les soirées du week-end sont animées - la différence - c'est le jour et la nuit si l'on peut dire !
Jour
Le traversier
Nuit
Sur les indications de Lawaï, nous retournons à Kuching dans le quartier des vendeurs de pneus pour contrôler le parallélisme, mais tous (au moins 5), trouvent une excuse pour ne pas s'y mettre.... On verra plus tard !
Bivouac à Siniawan sur le parking qui domine la rivière. Le changement de Booster est un peu compliqué, car le modèle est différent et les câbles un peu courts...mais à la fin des travaux, ça donne un bon coup de Boost à notre batterie lithium qui commençait à pâtir du mauvais temps !
Vendredi matin, nous retournons à Kuching au garage Mercédès pour qu'ils nous posent les capteurs ABS que nous venons de recevoir. Je les auraient bien changé sur le parking, mais j'ai l'impression qu'il faut la valise OBD pour supprimer le défaut.
Nous évitons le Gunnung Gading National Park où fleuri la rare Raflesia, cette plus grande fleur du monde qui peut atteindre 75 cm de diamètre, - il parait que ce n'est pas la saison.
Nous rejoignons le "Semenggoh Wildlife Center" où des Orangs-outans en cours de réhabilitation sont nourris 2 fois par jour. Malheureusement (pour nous du moins), en cette saison chaude et humide, ils trouvent tellement de nourriture dans la forêt que le "menu" proposé par les gardes ne les attirent pas toujours.
Beaucoup de plantes, de fleurs que nous n'avons jamais vu.
Malgré 2 tentatives, c'est l'échec, alors faute d'orangs-outans, on fait les singes !
En rentrant à pied à travers le parc, un bruissement de feuillages, une ombre et voilà la vieille femelle Saddamiah qui apparait.
Peu après, les gardes avertis, ne tardent à rameuter les "pauvres" visiteurs et apportent des friandises à l'orang-outan. Nullement effarouchée par le public (nous sommes à moins de 3m), la femelle descend tranquillement de son arbre (les mouvements sont très lents) prend la nourriture et remonte s'installer confortablement dans les branches pour la déguster.
Lundi 31 octobre 2022
Nous quittons la Malaisie par le poste frontière Tebedu / Entikong située à une centaine de kilomètres au Sud de Kuching. Tampon de sortie sur les passeports et le CPD - ils ne nous demandent pas l'ICP, heureusement car nous n'en avons plus depuis longtemps - 30 mn plus tard, nous quittons définitivement la Malaisie.
Les moins : Pays moderne - circulation dense, beaucoup d'autoroutes, même en ville, ce qui ne facilite pas les changements de direction - La chaleur moite à Bornéo en l'automne - peu de bivouacs sympas.
Des déchets partout, au bord des routes, sur les parking, sur les plages et difficile de trouver des poubelles ! Je tempère un peu : de nombreuses poubelles et peu de déchets au Sarawak !
Pour moi, Bornéo devait ressembler aux grands reportages de ma jeunesse - des jungles épaisses, des animaux féroces, des indigènes chasseurs de têtes vêtus de vestes en écorce, d'un pagne agrémenté de perles et de coiffures ornées de plumes de faisan ! Mais tout ça, c'est le passé - les palmiers à huile ont remplacé la jungle, quelques orangs-outans survivent dans des zones protégées et les indigènes s'habillent chez H&M, mangent chez KFC et roulent (beaucoup), comme tout le monde, en 4x4 Toyota ! Déception !
Les plus : Visa 90 jours gratuit. La mixité des cultures, la gentillesse des populations, presque tout le monde parle anglais (souvent mieux que nous), la sécurité. Pays moderne, nombreuses machines à laver en libre service, super marchés à gogo - des cantines partout (3 ou 4 € / 2) ainsi que des robinets d'eau, du gasoil Euro 5, le tout à prix très doux . Routes en très bon état et bien matérialisées - les malais roulent vite, mais respectent la signalisation (on est pas en Inde !!!!).
On a beaucoup aimé le Sarawak, Kuching, les parcs ainsi que sa population accueillante et décontractée. Des groupes de musique se produisent un peu partout . On a aimé l'ambiance week-end Western à Siniawan.
Tout comme dans les autres pays d'Asie du Sud-Est, Bornéo est le paradis des overlanders (voyageurs motorisés). Conduite aisée - GO euro 5 à prix doux - eau dans toutes les stations Pétronas, sur les parkings, etc - Wc & douches sur de nombreuses plages - stationnement facile sur les parking publiques, les parcs, les bords de mer, etc.
Séjour en Malaisie Bornéo : 84 jours. Cumul depuis le départ Asie : 626 jours
Dépenses totales : Total : 15 600 €. (y compris les billets d'avion = 5400 € soit : Kl / KK (110 €) + Kk / Genève / Kk mars 20 (1790 €) + Genève / KK / Génève Juin 22 ( 2100 €) + Genève / KK oct 22 (1400 €). Est aussi inclus l'entretien = 9000 € soit : méca (700 €) + abs (200 €) + carrosserie+sticker (2300 €) + 4 pneus (1200 €) + Bat moteur (180 €) + bat lithium (1200 €) + Boost 60+chargeur+acc (700 €) + chauffage (600 €) + ch. eau+acc (700 €) prises USB+robinets+aérateur toit & divers (200 €) - storage à KK du 17/03/20 au 31/04/22 (970) € + assurances (120 €).
Parcours total Malaisie Bornéo = 4000 km. Cumul depuis départ Asie le 3 oct 2016 = 50 000 km (80600 compteur)
Le lundi 31 octobre 2022, le voyage se poursuit en INDONESIE 1 Kalimantan & Sulawesi