MOYEN ORIENT 1

 

Voir la page pratique

 

Ce voyage prévu sur 5 ou 6 mois devrait nous permettre de REvisiter :

 

 

- La Turquie (du sud)

 

 

- L'Irak

 

 

- Le Qatar

 

 

- Les Emirats Arabes Unis (UAE),

 

 

- Oman

 

 

- L'Arabie Saoudite...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mercredi 1er octobre 2025  Beau temps à Salin, 23°

 

Départ matinal en direction d'Ancône en Italie (900 kms) ou nous arrivons le lendemain vers 11heures. Achat des billets au port et ça tombe bien, un ferry Superfast part à 13h30 à destination d'Igouménitsa en Grèce.

Après 22h de navigation sans problème sur une mer pourtant démontée - peu de prise sur ces ferry modernes de 200 m de long qui filent à 29 nœuds (54 km/h).

 

 

 

 

GRECE

 

Nous débarquons  à Igouménitsa sous un ciel chargé et prenons "la chère" autoroute jusqu'à Asprovalta, puis poursuivons par la belle route côtière. 

 

Samedi 4 octobre 2025 

 

A Iraklitsa, le ciel bleu est revenu, la mer est calme, mais la température n'invite pas à la baignade : 8° ce matin, 21° dans la journée.

 

 

Mardi 7 octobre 2025 pluie 13°

Alexandroupolis, dernière étape avant d'entrer en Turquie. Quelques courses au Lidl qui est juste en face de notre bivouac et retour à l'intérieur pour mettre mes dossiers à jour.

 

TURQUIE

Mercredi 8 octobre temps ensoleillé 17°

Normalement, l'entrée est rapide, tampons sur les passeports et contrôle cool, mais lorsqu'on arrive à la douane et qu'ils nous réclament l'assurance, on leur montre un certificat qu'on avait imprimé ! Mais ce qu'ils veulent, c'est la "carte verte", qu'on a plus ! On trouve du wifi dans un bar (car on a encore pas d'internet), on appelle la mutuelle qui nous envoie une "carte verte" (mais blanche) par email, mais qu'on arrive pas à récupérer à cause des sécurités. Pour finir, la conseillère nous l'envoie par whatsapp et tout rentre dans l'ordre (d'autant plus que ça changé de douanier et qu'il s'en fout de voir notre assurance). Un conseil, demandez la avant de partir !

Pour changer un peu, au lieu de prendre le pont pour traverser les Dardanelles, on prend le ferry,  Eceabat / Canakkale.

 

Bivouac sur la plage de  Odunluk (Geyikli)

On a dû passer à Ezine pour acheter une carte sim, car ma eSim  ne fonctionnait pas et pour savoir comment la faire fonctionner (voir page pratique), il nous fallait de la connexion !! Enfin, ça marche et on saura pour la prochaine fois !

Bivouac à Gomeç, On connait bien l'endroit car c'est la qu'on est resté en rade en 2023 à cause d'un fusible claqué !

 
   

Vendredi 10 octobre ciel bleu 20°

Aujourd'hui, on pensait s'arrêter à Aliaga, comme il y a 2 ans - mais depuis que les turcs achètent de caravanes et des camping-cars, les interdictions et les barres de hauteurs ont fait leur apparition - et pas seulement ici !

Un peu partout les véhicules de loisirs turc ont envahi les places publiques, les espaces libres proches de la côte ainsi que les plages - ce qui est assez nouveau, car lors de notre passage il y a 2 ans, on en sentait juste les prémices ... 

Bivouac quelques kilomètres plus loin dans la petite localité de Cakmakli.

Mardi 14 octobre 2025  ciel bleu 25°

Depuis quelques jours, la température devient plus clémente - on attend quand même un peu pour se baigner - une eau à 21°, c'est juste bon pour des bretons !  Bien que nous nous n'ayons pas pris l'autoroute (payante avec un badge que nous n'avons pas), nous arrivons à Féthiye en début d'après midi - il faut dire que la plupart des nationales sont à 2x2 voies et ressemblent à des autoroutes.

Bivouac au calme à l'autre bout du port, mais un peu loin du centre ville ! Nous prendrons le bus pour aller au centre ville. On partage l'espace avec des russes en CCar ou caravanes.  Des centaines de yachts de tous tonnages dans toute la baie.

Mais aussi des bateaux de pirates pour touristes et des vrais, saisis par les douanes !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Comme il fait très beau et que la baignade devient agréable (mer à 25°), nous continuons à suivre la côte et bivouaquons le long des plages. En chemin, nous visitons les ruines de l'ancienne cité de Ksanthos (ou Xanthos).

Théâtre romain

Nécroplole

 

Samedi 18 octobre 2025 ciel bleu, 26° mer à 26°

Nous dépassons Antalya et bivouaquons sur une plage où nous avions déjà séjourné il y a 2 ans lors de notre retour d'Arabie Saoudite.

Rencontre (organisée) avec  Nicolas et Anne, des voyageurs du groupe Sprinter. Pour des camarguais d'adoption, le "sopalin" avec des flamants roses, c'est quand même la classe, non !

Mercredi 22 octobre ciel bleu, 28°

Sympathique étape à Aydinick, mais beaucoup de monde quand même ! Des tchèques, des polonais, 2 ou 3 français et allemands et une nuée de turcs. On constate d'ailleurs que les turcs - qui veulent durer - sont toujours stationnés près de plages où il y a de l'eau, des douches, des toilettes et des poubelles ! A contrario, lorsque l'on voit des spots avec de nombreux camping-cars turcs, c'est qu'il y a de l'eau ........

Kumkuya Park et ses pélicans

Samedi 26 octobre 2025  ciel bleu 26°

Yilankale, château du XIIè siècle construit sur un éperon rocheux. Si le départ du chemin  est bien aménagé, la deuxième partie nécessite de bonnes chaussures et un peu d'escalade - bon, c'est pas grave, ça fait un peu moins de monde au sommet !

Bivouac au bord de la rivière avec nos amis Eric et Cathy qui rentre des "stan".

Etape au Karavan park de Gaziantep, propre, calme, point d'eau, douches chaudes et machines à laver gratuites à volonté... le tout pour 11 €, que demander de plus !

Le propriétaire nous à fait visiter sa drôle de caravane TT turque, avec un "slide" arrière qui lui offre une chambre indépendante ! Les australiens n'ont qu'a bien se tenir !!!!

Lundi 27 octobre 2025 ciel bleu, 23°

Etape sur les places réservées sur le parking du "Piazza Mall" dans la jolie ville de Saliurfa. Balade agréable dans le Baliklgol park et visite du grand Bazard. Nous ne montons pas jusqu'à la forteresse que nous avons déjà visité il y a 2 ans.

Mardi nous arrivons à Mardin et rejoignons le camping situé au pied de la vielle ville. Bivouac possible le long de quelques ruelles - en pente - mais pour 9 €, on peut bien faire marcher le commerce !

Après une bonne volée de marches, on a bien mérité une petite collation !

Levé du croissant lune sur la mosquée !!!

                                                              Wanted Juliana  

Ca fait 15 ans que nous n'avions plus de nouvelles de notre amie voyageuse italienne. Nous avions fait sa connaissance au bivouac du "Club Nautique de Luanda" (Angola) il y a 19 ans lors de notre tour d'Afrique. Nous l'avions revue à Annecy quelques années plus tard à l'anniversaire de mes 60 ans, mais depuis, plus de nouvelles !!!!

Depuis, de nombreux amis voyageurs qu'ils l'ont croisée dans divers pays du monde me demandaient : "t'as des nouvelles de Juliana" ?

Et nous la retrouvons aujourd'hui au camping de Mardin en route pour l'Irak et l'Arabie Saoudite ! 82 ans et encore plein de projets...une sacrée bonne femme !!!

Kilométrage depuis départ : 4050 km

IRAK

Si l’Éthiopie est le berceau de l’humanité, l’Irak pourrait être celui des civilisations.

Population : 47 millions dont 6,5 millions de kurdes dans le nord du pays.

1980 – 1988 Guerre Iran/Irak
1988             Génocide kurde sous Saddam Hussein
1990             Invasion du Koweït
1990 – 1991  Guerre du Golfe
1991             Soulèvement des chiites et des kurdes contre le régime de Saddam
1995 – 1996  Guerre civile du Kurdistan
1998             Bombardement de l’Irak par le Royaume-Uni et les USA
1999             Soulèvement des chiites
2003 – 2011  Invasion des États-Unis
2013 – 2017  Invasion de l’État Islamique (Daesh)
2017 à aujourd’hui Insurrection de l’État Islamique (Daesh) et conflits dus au sectarisme religieux

Jeudi 30 octobre 2025 ciel bleu 28° (18° la nuit)

Nous quittons le camping de Mardin vers 8 h. Sur une vingtaine de kms, nous longeons le Tigre qui fait office de frontière avec la Syrie.

Après 200 km de 4 voies un peu défoncées, nous arrivons à la douane Turc (Silopi) vers 11h15. Juliana nous rejoint juste à temps pour qu'on lui indique la marche à suivre.

Les formalités d'entrée en Irak sont rapidement expédiées (voir "Page pratique Moyen Orient"). Nous attendons Juliana une bonne vingtaine de minutes, en vain???

Entrée irak : image en attente

Nous ne nous attardons pas plus car nous voudrions rejoindre Mosul avant la nuit.

Sur l'autoroute en excellent état (mais blindée de radars), la circulation est dense mais fluide, sauf à l'approche d'un "check point" où, suite au bouchon formé par ce contrôle (en sens inverse), ils nous la font à "l'indienne". Après avoir squatté leurs 3 voies de circulation sur 5 lignes, le terre plein central sur 3 lignes - les automobilistes  ont aussi squatté nos 3 voies de circulation - résultat nous sommes bloqués et devons rouler sur le bas côté pour nous essayer de nous extraire de ce capharnaüm.  

La conduite Irakienne est un bon exemple de la conduite indienne ! N'hésitez pas à vous entrainer !

 A Mosul, la conduite est un peu stressante, mais nous arrivons sans encombre sur le parking qui nous servira de bivouac. Malgré les conseils du gardien, j'hésite a trop "coller" la paroi de peur que des pierres dégringolent. Durant la guerre, entre 2013 et 2017 au moment de l'invasion de l'EI, la vieille ville de Mosul a été très touchée par les bombardements. Aujourd'hui, la ville se reconstruit en béton, mais les séquelles restent nombreuses. D'autres quartiers

Mais surtout, ne croyez pas que toute la ville est dans cet état. Certains quartiers sont  propres avec des constructions ultras modernes.

Dans les rues commerçantes, les gens nous interpellent souvent (ils voient bien que nous sommes des touristes), mais toujours pour nous saluer ou nous souhaiter la bienvenue. En fait, les irakiens sont heureux de voir à nouveau des visiteurs étrangers chez eux, c'est la preuve que la vie reprend son cours;....

Pourtant, on voudrait bien acheter une carte Sim, mais aujourd'hui c'est vendredi et la plupart des commerces sont fermés,

Aujourd'hui reconstruit, le minaret penché de la mosquée d'Al-Nuri était emblématique de la ville avant qu'en 2017, il ne soit bombardé par les djihadistes en signe de capitulation.

 

Samedi 1 octobre 2025 ciel bleu 26° (13° la nuit)

En quittant Mosul, nous nous arrêtons au bureau ultra moderne de "zain" pour acheter une carte Sim (voir P. pratique) et ça tombe bien, c'est juste en face de la partie restaurée des fortifications de Ninive, l'ancienne capitale de l'Empire assyrien.

En route pour Akre, nous passons 3 "check points" avec contrôle des passeports et des visas ! Puis un quatrième - avec contrôle des bagages (soft) - qui doit être l'entrée au Kurdistan Irakien.

Quelques kilomètres plus loin nous bifurquons vers monastère de Mar Mattai où nous ferons étape. Ce monastère syriaque orthodoxe construit en 363 sur le mont Alfaf est dédié à saint Matthieu, ermite syriaque du IVe siècle. C'est donc l'un des plus anciens du monde chrétien.

Ce matin, après un nouveau check point - où l'on nous souhaite la bienvenue - nous empruntons les rues pentues et tortueuses de la vieille ville d'Akre (aussi écrite : Akra, Aqra ou Aqrah) fondée en 580 av. J-C. Les vieilles habitations sont superposées les unes sur les autres à flanc de montagne.


Aujourd’hui, outre l’Islam modéré et ses nombreuses mosquées, on peut encore y trouver quelques églises de la minorité chrétienne.

L'accueil des gens est chaleureux, impossible de payer notre pain ou notre Kebab malgré notre instance. Passer du temps sur la place principale du vieux Akre à l'ombre du vieux fort ottoman, c'est la garantie d'être abreuvé de "chai" toute la journée !

Par contre, le fort ottoman ne paie (lui non plus) pas de mine et le bazar situé juste face est à moitié déserté !

Lundi 3 (4 & 5) novembre 2025 ciel bleu 26° (13° la nuit)

Après & ou 2 contrôles rapides, nous arrivons à Erbil, la capitale du Kurdistan irakien. Le parking / bivouac est idéalement situé entre 2 immenses parcs verdoyants et à 20 mn à pied (5 mn en taxi pour 3000 IQD) de la citadelle. Déjà 3 C-Cars sur le parking (2 suisses & 1 allemand), puis Denis et Pierrette Robin (robinland.fr) nous rejoignent rapidement.

Le minaret de Mudhafaria mesure plus de quarante mètres de haut et a été érigé il y a plus de 8 siècles. Une œuvre absolument unique.

La citadelle d'Erbil - inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 2014 -  est la partie la plus ancienne de la ville. Elle est située en plein centre de la ville et surplombe toute la métropole.

Située au pied de la citadelle, la place Qalat, agrémentée de ses nombreux jets d'eau est très photogénique. Elle est le point de rencontre le plus populaire de la capitale du Kurdistan irakien. La plupart des irakiens et irakiennes qui s'y promènent sont habillées à l'européenne et les "barbus" se font plutôt discrets !

Les boutiques et les bazars situés tout autour de la place Qalat 'en bas de la citadelle débordent de marchandises : outillage, bricolage, électronique, informatique, textiles, parfumerie, mobilier... les trottoirs et les rues servent aussi d'espaces de vente... d'ailleurs nos hôtesses sont en pleine représentation !

La mosquée Jalil Khayat (achevée en 2007) est la plus grande mosquée de la ville d’Erbil. Son intérieur est considéré comme l'un des plus beaux au monde. Elle s'étend sur 15 000 mètres carrés et peut accueillir entre 1 500 et 2 000 fidèles.

Jeudi 6 novembre 2025 ciel toujours bleu 30° 17° la nuit

Nous prenons la route de Samarra distante de 260km. Pas moins 11 check points et de nombreux fortins avant rejoindre Samarra. Nous retrouvons d'ailleurs les "Robin" qui nous avaient quitté la veille - ils ont essayé le bivouac sauvage mais se sont fait rapatrier au poste par la police !

Et par dessus le marché, lorsqu'on leur dit qu'on veut s'arrêter au minaret d'Abu Dulaf,  qui du haut de ses 19 m domine les ruines de la mosquée, ils nous collent une escorte entre les 2 check points ! Je tiens à préciser que dès qu'ils connaissent notre nationalité, l'accueil est toujours courtois et chaleureux ; à l'occasion, j'ai même droit à la bise !!!

Pourquoi tant de check points autour de Samarra : lorsque en 2014 l’EI a tenté de s’emparer de la ville largement sunnite, le gouvernement a décidé de collaborer avec la milice chiite pour sécuriser le secteur, mais la venue de centaines de pèlerins chiites qui viennent se recueillir sur les tombes des 2 imams qui y sont enterrés, peut rendre la situation instable voire dangereuse.

Samarra qui signifie "celui qui l'aperçoit est heureux" était autrefois l'une des plus grandes villes de Mésopotamie et devint au IXème siècle la capitale du monde musulman. Bien qu'elle soit devenue une ville sainte et un important lieu de pèlerinage pour les musulmans chiites, la propreté laisse à désirer !

Avec son architecture en forme de spirale qui aurait été inspirée de la Tour de Babel, le minaret Malwiya, du haut de ses 52 mètres, domine les remparts qui ceinturaient la grande mosquée. 

Nous avions l'intention d'aller visiter la "Mosquée d'or" de Samarra, mais aujourd'hui c'est vendredi, jour de congé et de prière. Dès 7 h du matin, les bus arrivent par dizaines et débarquent des milliers de pèlerins qui investissent la ville. On verra au retour !

BAGHDAD

Vendredi 7 & 8 novembre ciel bleu 30°

Ce matin, seulement 2 contrôles (rapides) pour rejoindre Bagdad. Le parking "Palms of Baghdad" sert toujours de bivouac - nous y retrouvons d'ailleurs les Allemands, les Suisses et la famille Subrini qui voyage à bord de son bus - mais on nous dirige maintenant vers la droite du parking où le bruit incessant des silos voisins nous cassent les oreilles !

Nous profitons du rayon traiteur l'hypermarché tout proche pour y acheter notre repas. Nous y trouvons même la crème "chantilly" et le cidre - sans alcool - pour accompagner les crêpes !

Nous partons en taxi pour faire les visites dans Bagdad mais avant de partir nous prenons soins d'enregistrer les images de tous les lieux que nous voulons visiter car les chauffeurs ne comprennent pas un seul mot d'anglais.

Sur les grands axes, la circulation est fluide - heureusement car le monument des martyrs se trouve à 20 km de notre parking. Il a été érigé pour commémorer les morts au combat et les atrocités de la guerre avec l’Iran. Notre chauffeur nous a à peine déposé que le gardien nous annonce que le site est fermé !!!

Direction la place de la libération. Sur son monument emblématique, figure les événements importants de l’Irak ayant menés à l’établissement d’une république.

Nous continuons à pied en direction du quartier Matanabbi. Claude essaye bien de faire la circulation ......

Si certains quartiers ont été rénovés, d'autres sont dans un état de décrépitude avancée et certains bâtiments menacent de s'effondrer.

Pas étonnant que les coupures de courant soient récurrentes ! Et non, ce ne sont pas des toiles d'araignées !!!

Nous sommes impressionnés par la variété et la quantité des marchandises qui sont à vendre !

Et toujours de nombreux "petits" métiers....

La rue Al-Mutanabbi crée à l'époque  abbasside (750 - 1258) est l'une des plus célèbre rue de Baghdâd et le plus ancien marché aux livres de la ville. Elle regroupe des centaines de bibliothèques, des imprimeries, des calligraphes et même des réparateurs de stylos !

C'est dans la rue Al-Mutanabbi que se situe le café Shabandar, le plus ancien et le plus célèbre café de Bagdad et d'Irak. C'est aussi aujourd'hui un centre social culturel et intellectuel et un des monuments patrimoniaux les plus importants de Bagdad

Mosquée  Haidar Khana

Navette fluviale, bien plus rigolo et plus bien rapide que de traverser le pont qui enjambe le Tigre.

Avant de partir, nous avions pris bien soin de prendre plusieurs photos de "Palm of Baghdâd", mais malgré tout, aucun chauffeur ne reconnait pas l'endroit - heureusement que nous avions pris la tablette pour le guider.

Dimanche 9 novembre  ciel bleu 32°

Nous quittons notre parking "d'enfer" ... De toute façon, le 11 il y a les élections  législatives et nous ne voulons pas rester dans une grande ville. Nous n'avions jamais vu une campagne d'affichage d'une telle ampleur - il y a des dizaines de milliers de panneaux publicitaires dans les villes, dans les carrefours, sur les bâtiments et le long des routes. J'espère qu'ils vont nous virer tout ça vite fait, car ça gâche un peu le paysage !!!!

Taq Kasra (ou Taq-e Kisra) dont la construction daterait du VIe siècle de notre ère est considéré comme le symbole de l'Empire perse durant la dynastie sassanide. C'est le seul vestige visible de l'antique cité de Ctésiphon. L'arc, le plus grand jamais construit à cette époque, mesurait 37 mètres de hauteur, 27 mètres de largeur et 50 mètres de longueur.

Comme de bien entendu, lorsque nous arrivons, le site est fermé, on commence a en avoir l'habitude ! Heureusement le gardien nous indique qu'on peut aller jusqu'à l'hôtel abandonné et s'approcher du site. Dommage que l'environnement soit un vrai dépotoir !!!

Nous bivouaquons sur la place d'un village devant une salle de billard. Peut de circulation car un camion de l'armée bloque la route !

Lundi 10 novembre 2025   Ciel bleu 32° nuit 15°

Nous continuons sur une petite route (ce qui est rare) qui traverse de nombreuses palmeraies plantées le long d'un cours d'eau.

Après de nombreux contrôles nous arrivons à Karbala, encore une ville de pèlerinages...Bon, comme ce n'est pas trop notre "truc", nous continuons sur la 22 en direction des grottes Al-Tar  puis de la forteresse d'Al Ukhaidir - nouveau check point 2 kms avant les grottes - demi tour, interdit d'aller plus loin ! Dommage, hier soir j'ai passé pas mal de temps pour trouver le point GPS sur Google Earth et on aura fait 100 km pour rien.

Plus loin c'est le désert et la poussière, enfin pas tout à fait,  les gravas et les déchets jonchent le sol, les parkings, les champs et le bord des routes - impossible de trouver un endroit propre pour pique-niquer, c'est inimaginable !!!

Nous pensions bivouaquer vers la forteresse, mais comme nous nous sommes fait refouler avant d'y arriver, il devient urgent de trouver un autre lieu où les flics ne nous délogerons pas ! A Al Nadjaf est l’un des lieux les plus saints de l’Islam chiite. Le sanctuaire est un  des plus grands lieux de pèlerinage islamique et attire des milliers de visiteurs chaque années.

Claude repère un point iOverlander, mais on a beau essayer de ruser, impossible de nous y rendre, les mécréants ne sont pas les bienvenus ! C'est aussi l’endroit où se trouve Wadi Al Salaam, le plus grand cimetière au monde.

Quelques kilomètres plus loin, nous prenons une petite piste qui se dirige vers la rivière et tombons sur le club social du clan "Ali Ibrahim". Nous sommes immédiatement invités à venir y boire thé et café. Dans la soirée de nombreuses personnes viennent s'y réunir autour d'un "chai".

Le Check Farid, propriétaire des lieux, veut absolument nous offrir boissons, fruits et repas. Ce soir, nous avions prévu des crêpes, mais devant l'instance de notre hôte, ce sera Kebab tomates frites! Nos amis les Robin ont moins de chance que nous avec les bivouacs sauvages ! Tiens, cette théière, ça me dit quelque chose.

A notre réveil, de nombreuses voitures placardées d'affiches électorales ont investi le parking et vont bientôt bloquer la sortie. Lorsque nous allons saluer le Check Farid - qui nous invite (en français) à rester pour le repas de midi - nous constatons que c'est lui le candidat qui est sur les affiches !

Quelques villages, des mosquées et le désert.

Et toujours des déchets et des gravats le long des routes, on arrive pas à s'y faire !!!

Une ziggurat est un édifice religieux d’aspect pyramidal caractéristique de la Mésopotamie. La ziggurat d'Ur a été érigée sous la troisième dynastie d'Ur dans la ville d'Ur près de Nasiriya.. Construite au début du XXIᵉ siècle av. J.-C., elle fut restaurée par le roi Nabonide de l'empire néo-babylonien au VIᵉ siècle av. J.-C.

Un peu dommage qu'il faille payer 25 000 IQD (15 €) et que des barbelés nous empêchent d'en faire le tour et de monter l'escalier !

Ce soir nous pensions dormir à l'entrée du site, mais le gardien ne veut pas...nous roulons jusqu'a Al Nasiriyah  et stoppons devant la gare sur un parking de bus pourri - (les 2 sont pourris !).

Traversée de l'Euphrate sur un immense pont métallique

Nous arrivons chez Mustapha chez qui on peut bivouaquer - douches, wc, wifi - qui peut nous emmener faire une promenade sur les marais. Les salons de réception ou de repos sont toutes construites en roseaux.

Situés au sud du pays, les marais mésopotamiens  alimentés par le Tigre et l’Euphrate - car quand le tigre arrive l'œuf rate - est selon la Bible? l'emplacement du jardin d'Eden.


 

Jeudi 13 novembre 2025  ciel bleu

Je pensais qu'on quitterait l'Irak vite fait, mais c'était sans compter avec les raccourcis à Claude !

A la sortie des marais, nous prenons une petite route (on apprendra plus tard qu'elle strictement réservée aux employés des compagnies) qui nous conduit vers les grands champs pétrolifères de Basrah. 1er contrôle, ça discute, ils se demandent bien ce qu'on fout là;  mais un "manager" qui a besoin qu'on l'ennmène plus loin sur son lieu de travail, négocie notre passage ! 2è et 3è contrôle, pas de problème, mais dès que nous avons déposé notre ange gardien, ça se corse,  personne ne parle anglais. A la question "à qu'elle compagnie vous appartenez", on répond touristes !! Conduit chez le commandant qui nous offre les dattes, l'eau, le thé...mais qui ne sait pas quoi faire de nous. Ca dure un peu, on boit le café, on offre des tours Eiffel,  puis il nous attribue une voiture pilote qui nous accompagne   jusqu'à la sortie du site, 15 kilomètres plus loin. Un raccourci qui nous a bien retardé !

 

Kilométrage depuis le départ : 5600 km

Poussière, gravats, déchets (c'est inimaginable) et check points caractérisent l'Irak d'aujourd'hui - mais ça ne peut pas faire oublier la gentillesse et l'accueil chaleureux de la population.  

Attention : conduite sportive dans les villes, sites souvent fermés ou détruits, des flics et des militaires partout - ambiance d'après guerre pesante à la longue !

Bivouacs souvent pourris - sauf Erbil, Akre et au monastère Mar Mattai - bivouacs sauvages difficiles (risque de se faire déloger par la police).

Mon avis : il faut visiter l'Iraq en passant, mais ça ne justifie pas un voyage en lui même !

Sortie / entrée Iraq / Kuwait : voir page pratique Moyen Orient.

 

KUWAIT

Jeudi 13 novembre 2025 ciel bleu 30°  17° la nuit

Lorsqu'on roule au Kuwait et qu'il y a un ralentissement, on pense de suite "check point" - mais non, nous ne sommes plus en Iraq et ici, plus de check points, de flics ou de militaires sur les routes et bivouacs libres partout.

Première nuit au milieu des palmiers sur l'immense parking de l'hyper, (ouvert 24h),  mais on préfère quand même le "no mans land" au bord de la mer où des centaines de flamands roses viennent s'ébattent. On a quand même du faire un peu de ménage autour de notre bivouac !

Côté camping, les Koweitiens sont bien équipés... Dans la soirée, de nombreux koweitiens viennent s'installer pour pique niquer, aussi bien des femmes que des hommes ou des familles et comme nous ils doivent faire le ménage avant d'installer la rabane .... ce qui ne les empêche pas de laisser leurs déchets !!!!

Un pont de 36 km avec 6 voies de circulation traverse la baie,  alors que le détour par les autoroutes n'était pas bien long, mais quand on a de l'argent ....

Dans ce petit pays riche, les employés sont Indiens, Népalais, Pakistanais ou Egyptiens. Aujourd'hui vendredi, jour de congé, les indiens se livrent à des parties de cricket endiablées, un reste du passage des anglais !

Ici, pas besoin de descendre de voiture pour faire les courses,, il suffit de s'arrêter devant le magasin et de se faire livrer !

Dimanche 16 novembre. Brumeux 26° 20° la nuit

Avant de sortir de la ville, nous allons voir le cimetière de bateaux de Doha (un quartier de Kuwait city). Le temps est un peu brumeux, mais il faut faire avec !

Puis le port de pêche avec ses bateaux en bois.

Bivouac sur la plage au milieu des 4x4 et des Food truck des indiens

Nous n'avons pas fait plus de visites car nous sommes déjà passés par là il y a moins de 2 ans.

 

ARABIE SAOUDITE

Lundi 17 novembre 2025 ciel bleu: 27° avec un peu d'air

Nous retrouvons nos petites habitudes à Al Khafji (ville frontière) bivouac au bord de la mer, sim carte, eau, GO (sauf que le pompiste ne veut pas laver notre C.Car) ...

Chez "Ali Baba restaurant" les bulles sont climatisées et les tables du jardin sont chauffées !!! Les supermarchés regorgent de marchandises, mais je n'ai pas oser prendre une boite en bas de la pile !

Un vent violent lève une tempête de sable sur l'autoroute ;

Après 200 km de désert - seulement quelques troupeaux de chameaux - nous arrivons à Jubail. Petite ville industrielle étonnante plantée au milieu d'un désert aride - des arbres, des palmiers, des gazons verdoyants et des fleurs partout - bon, ils s'en donnent la peine !

Le Sabic building

Nous allons bivouaquer au bord de la mer sur le parking du mall "The Move"

Dans la nuit, les torchères au loin, illuminent le ciel.

Nous passons Dammam sans nous y arrêter car nous avons déjà visité la ville en Décembre 2023, mais il ne faut pas rater la visite de l'extraordinaire centre culturel.

 

Mercredi 19 novembre 2025 ciel bleu, vent,  25° 18° la nuit

Nous nous arrêtons au bord du golfe de Bahrain à la  National Récréation Area d'Al Uqair. Caravan Park gratuit avec emplacements matérialisés à l'ombre, avec eau et vidange !

Mais tout compte fait, il ne fait pas si chaud et nous préférons stationner un peu plus loin sur la plage - une plage aménagée sur 3 ou 4 kilomètres.

Points d'eau, douches, barbecues, poubelles (et une armée d'indiens pour les gérer) ,parasols géants et des dizaines d'abris éclairés dans lesquels les visiteurs montent leurs tentes. Un monde fou pour le WE !

A la plage, mais aussi en ville ou dans les salons de thé - les femmes sortent entre elles - avec leurs propres voitures - et les hommes entre eux, sauf lorsqu'il s'agit de familles. A la plage, les gens se baignent peu, mais les hommes sont facilement en short et T-shirt - ce qui me permet de passer "presque" inaperçu - alors qu'en Irak je faisais "tache" !!!!

Aujourd'hui, c'est jeudi (veille de WE). Nous pensions partir demain, mais une jeune fille, qui doit faire partie du staff  nous souhaite la bienvenue (comme beaucoup d'autres) et nous annonce que demain il y a une "exhibition" !!! C'est vrai que depuis hier il y a de l'agitation ! Ils ont tellement d'engins et de petites mains (Bengalis ou Indiens) qu'en 2 jours - là où il nous faudrait 2 mois - ils arrivent à remblayer des parking, ouvrir des pistes, niveler des plages, construire des escaliers, monter des tribunes, bétonner des plateformes, installer des bungalows, repeindre les kiosques et alimenter le tout au moyen de groupes électrogènes qui arrivent par camions entiers.     

 

QATAR

Samedi 22 novembre 28°  18° la nuit

En fait "d'exhibitions" on n'a rien vu....Nous faisons le plein d'eau et nous prenons la route pour le Qatar. 250 km. Entrée rapide dans le pays (voir page pratique Moyen Orient). Bivouac sur Umm bab beach. Visite de la police vers 21 h - heureusement on regarde un film - ils prennent mon passeport en photo et nous souhaitent bonne nuit !

A première vue, le Qatar, c'est un gros tas de sable avec des chameaux et des tuyaux dans tous les sens.

Nous remontons la côte Ouest jusqu'au fort de Zukreet - fin du 18e -  enfin ce qu'il en reste !

Puis une piste - repérée par des fanions bleus - nous conduit dans la péninsule de Zekreet où l'artiste Américain, Richard Serra a réalisé une gigantesque installation - East-West /  West-East - 4 plaques d'acier (20 m de haut) parfaitement alignées pesant chacune plus de 100 tonnes !

De nombreuses traces - quelques fois un peu ensablées - s'enfoncent dans le nord de la péninsule et nous conduisent aux formations rocheuses de Ras Abrouq sculptées par le vent.

Retour par le vieux village de Zekreet et bivouac sur l'immense plage du même nom.

Lundi 24 novembre 2025  brume matinale et puis ensoleillé 30°  19° la nuit

Nous continuons vers le nord de la péninsule - le climat, moins sec, permet quelques cultures à l'ombre des palmiers dattiers et aux oryx de survivre.

 

 

 

Visite du Fort Al Zubarah qui date du XXe siècle.

                                                                                                                            Au18 & 19e siècles, la population de cette région vivait principalement de la récolte des huitres perlières. Les plongeurs devaient descendre à une quinzaine de mètres 50 à 60 fois par jour afin de remonter des huitres. A l'ouverture, seulement une sur 5000 contenait un perle ! Il est bien certain qu'avec la perliculture industrielle, le métier périclita !

 

De nombreux ports et villages de pêcheurs comme celui d'Al Jumail tombèrent en ruine. 

Décidément, le désert inspire les artistes ! En 2022, l'artiste Danois Olafur Eliasson crée "Ombres voyageant sur la mer d'un jour de 2022". Cette gigantesque œuvre d'art se compose de 3 cercles simples, 2 cercles doubles de 8 m de diamètre et de 20 abris circulaires de 10 m de diamètre sous lesquels les miroirs reflètent les personnes qui s'y promènent. Les abris au centre forment une étoile à 5 branches dont la symbolique représente les 5 éléments : terre, air, feu, eau, esprit.

Mardi 25 novembre 2025 ciel bleu  29°  20° la nuit

Retour à Doha, capitale riche, moderne, paysagée, organisée  et propre - dans tout le pays, pas un déchet, pas un sac plastique qui vole et pourtant ils en distribuent des centaines dans tous les supermarchés !

Le quartier The Pearl est un peu la Venise locale.

Quartier Al Katara

Ils ont bien préparé les chalets de Noel; mais ils ont déjà le cadeau !

Le siège du club des fauconniers - vous ne trouvez pas une ressemblance entre la construction et le "chaperon" (bonnet) des faucons !!!

Quartier Lusail

Nous décidons de bivouaquer sur un parking "naturel" situé juste en bas de la Moon Tower afin de profiter des illuminations nocturnes. Construite en forme de croissant de lune c'est un hôtel gigantesque : hauteur 211 m, 300 000 m², 40 étages, 67 ascenseurs.

Emploi à vie pour les laveurs de vitres !!! Je ne fais pas la gueule, mais il y avait beaucoup de soleil !

Parcs et jardins illuminés

Pont routier Al Wahda Arche et échangeur à Doha...il vaut mieux avoir un bon copilote pour être sur la bonne voie ! Le mien n'est pas trop mauvais ! pour ne pas dire exceptionnel !!!

Echangeur : vieille photo Web, maintenant les échangeurs sont beaucoup plus paysagés.

Quartier Souk Waqif

Le Banana Park est un peu cher, mais il est idéalement situé près du souk, calme, pas trop loin du musée National et une vue imprenable sur West Bay.

Et toujours une armée d'Indiens (ou Bengalis ou Sri-lankais), qui traquent le moindre confetti, la moindre poussière ou mauvaise herbe !

Sur notre droite, le musée des Arts Islamiques...l'architecture ne vous suggère rien ....et le minaret du Waqif souk, ça ne vous dit rien .... c'est la réplique moderne du minaret Malwiya de Samarra.

Le souk Waqif est le plus vieux souk de Doha qui est maintenant le centre touristique de la ville.

Le pouce de César, ici dénommé "Golden Thumb" anime le centre du quartier.

C'est aussi un haut lieu de la fauconnerie  qatarie, on y trouve des clubs, des marchés et des magasins qui vendent tous les accessoires nécessaire à la pratique de cette activité.

Grand marché aux chameaux.

Galerie des Arts du Waqif Souk

Le marché aux oiseaux du Waqif souk

Après les emplettes, les livreurs "brouettes" se précipitent pour les livrer ! .

Pour la visite nocturne du souk, nous reviendrons ce soir, à la fraiche, le quartier sera plus animé.

Nous marchons jusqu'au Musée National situé à 4 km du marché. Ouvert en 2019, le projet avait été confié à Jean Nouvel qui s'est inspiré de la rose des sables. Le bâtiment qui s'étale sur 350 m de longueur  est composé de 539 pétales dont le diamètre varie de 14 à 87 m.

Nous rejoignons le parc où est implantée "The 7", la sculpture géante de Richard Serra - tiens encore lui - mais pour la rejoindre, il faut longer les jardins et contourner Doha Port Circle  pour atteindre la pointe qui s'avance dans la Doha Bay. Claude est crevée et me laisse y aller seul ! Pour la petite histoire, nous y retournerons ensemble le lendemain, car je me suis aperçu qu'il y avait des navettes électriques gratuites qui circulaient du parking à la sculpture.

The 7, est une sculpture qui suggère un minaret. Elle est composée de sept plaques d'acier de 24 m de hauteur disposées en heptagone , l'œuvre célèbre la signification scientifique et spirituelle du chiffre 7 dans la culture islamique. (Elle a nécessité 1 million d'heures de travail).

Après ces longues marches sous un soleil implacable, nous sommes crevés ....la visite nocturne du Waqif souk sera pour demain !

Jeudi 27 novembre  ciel bleu 28° 20° la nuit

Le Waqif souk by night est très animé : marionnettistes,  tambours de Colombie, humoristes.....

Etonnant métissage, les touristes sont en shorts ou en minijupes et les musulmanes portent le niqab !

Enfin, pas toutes, certaines sont attablées aux cafés et fument le narghilé !!!

A 19 h, les cafés ont déjà allumé les chauffages et sorti les couvertures, c'est vrai qu'à 25° il commence à faire frais !!!

Les plus : Visas gratuits, autoroutes gratuites, pays riche (3ième dans le monde), organisé (n'étant pas bien stationné, on m'a gentiment demandé de me déplacer légèrement), moderne (tout se paie en CB, les menus sont en QR codes ou sur tablettes), propre (même les Suisses seraient jaloux), les échangeurs paysagés, une architecture sans limites, des illuminations féériques (et pas que pour Noel !), des parcs et jardins somptueux...

Les moins : La sécurité un peu trop présente et les milliers de caméras qui "semblent" nous surveiller !

 

ARABIE SAOUDITE 2e entrée

Jeudi 28 novembre 2025 ciel bleu  26°

Bon anniversaire Léon, tu viens de prendre ta première décennie !!!   

Nous bivouaquons sur la plage d'Al Salha située à quelques kilomètres de la frontière du Qatar ; supermarché - paré pour les crêpes - robinets d'eau, douches et poubelles - parfait - sauf que la profondeur de la mer est tellement faible qu'il est difficile de se baigner !

Au bivouac nous retrouvons Faouzi et Jackie que nous avions connu en Turquie il y a 2 ans, puis arrivent Les Z'atoches (Patrick et Catherine) à bord de leur gros camion Renault. Soirée sympathique autour d'un +++ pastis.

 

EMIRATS ARABES UNIS

Dimanche 30 novembre 2025 ciel bleu  28°   17° la nuit

En arrivant à la frontière, nous "tombons" sur nos amis Basques Josu et Ana. Nous avons fait leur connaissance à Pokara (Népal) puis nous avons bivouaqué ensemble en Malaisie et il y a 2 ans au sud de l'Arabie Saoudite - un couple vraiment sympathique...

 

Ce matin levé de bonne heure, passage des douanes (45 mn pour les 2) et en route pour les Emirats . Après 470 km d'autoroute plate et pratiquement  rectiligne, nous arrivons en milieu d'après-midi sur notre parking bivouac du Marina Mall d'Abu Dhabi et c'est pas les voisins qui nous gênent !

Une grande mosquée et non pas LA grande mosquée d'Abu Dhabi que nous avions visitées lors de notre passage en 2017.

Ici, si t'as pas un 4x4, une Mercédès ou une Bentley, c'est que tu es un pauvre !

Pour le moment, ça nous change pas trop, on fait les courses à Carrefour et les magasins sont pleins de pères Noel !

Lorsqu'il y a des pubs ou des affichages, on retrouve souvent l'effigie des 7 émirs qui représentent les 7 Emirats Arabes Unis

Lundi 1 décembre 2025  ciel bleu, 28° et 20° la nuit

Aujourd'hui pour célébrer la fête nationale, nous avons eu droit à un super meeting aérien aux couleurs du pays - 7 avions pour représenter les 7 émirats.

Magnifique feu d'artifice à 21 h pétantes !

Nous allons visiter le musée du Louvre d'Abu Dhabi, aussi conçu pas Jean Nouvel. Nous n'avions pas pu le visité en 2016 car il n'était pas encore ouvert. C'est aujourd'hui le musée le plus visité du monde arabe.

Quelques chiffres : Le dôme de 180 m de diamètre pesant 7500 tonnes est soutenu par 4 piliers espacés de 110 m. C'est une structure géométrique complexe de 7 850 étoiles superposées sur huit couches d'inox et d'aluminium.

 

 

 

 

 

 

 

 

A suivre Moyen Orient 2 ►

 

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